Suite indochinoise

Découvertes

ISBN: 9782842630881

Genre: Récit(s)

Date de parution: 07/04/1999

Nombre de pages: 160

Couverture : Marcellino Truong

Prix: 14.48€

Suite indochinoise

Découvertes

Réédition du voyage sentimental d’un dilettante au Vietnam au regard et au style singuliers.

Résumé :

" Une fois de plus… une fois de plus, rapace comme le palu, lancinante comme une vieille blessure, l’appel de l’Asie a repris Coatalem. Cette Suite indochinoise doit se lire comme une feuille de température imaginaire où la plume trace la courbe dentelée des émotions. Coatalem ne voyage pas à vue. Il va, bardé de toute une cartouchière d’ouvrages anciens, une colonne de porteurs de mémoire (Léon de Ponçins, Léon Werth…) qui le précèdent et agissent comme de fraternels supplétifs à celui qui va. Cette fois-ci, c’est au Vietnam qu’il se rend, à son rythme : une sorte de flânerie méticuleuse, de lenteur urgente. De tout un monde tamisé, il ne garde qu’un trésor de mots-pépites qui en sont comme le dépôt miraculeux. Vietnam des rues, des boîtes ; Vietnam flané, marché ; comptoirs, routes : Coatalem rebondit d’un lieu à une émotion, d’un sourire croisé à une voix entendue. Il écrit comme il passe : à gué. "

On en parle :

" Voyager, c’est vaincre ! ", estiment les Arabes." En se déplaçant, surtout seul, on doit réapprendre ", répond Coatalem en écho, ajoutant :" Un véritable voyage est déjà en soi de la fiction. "Quel effet l’écrivain trentenaire aimerait avoir sur ses lecteurs, outre le primordial plaisir de lecture ?" Eh bien, les inciter à moins faire de tourisme et plus de voyages, c’est-à-dire partir sel ou en groupe restreint, accepter l’imprévu, même s’il est embêtant, accepter aussi de s’ennuyer, ce qui, finalement, dans un environnement étranger, permet de se laver le cerveau. "Si ce vœu se réalisait, à une époque où chaque instant doit être agréable ou rentable, ou les deux à la fois, ce serait une révolution, M. Coatalem ! Et un peu de glaçon pour la littérature de voyage qui bien entendu existe, ainsi que vous venez de le constater.
Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, Le Monde, jeudi 3 avril 1997.

For intérieur le 09-07-2010