Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-025-6

Genre: Nouvelles

Date de parution: 01/09/1999

Nombre de pages: 224

Couverture : Anne-Marie Adda

Prix: 15€

Exemplaire du tirage de tête: 0€

Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

Découvertes

Les héros de ces nouvelles s’affairent, chacun selon sa tragédie quotidienne. De rendez-vous manqués en collisions brusques, ils ne savent qu’une chose : qu’on les attend.

Résumé :

Je voudrais… se dévide sous nos yeux comme une chanson sans refrain : germanopratineuse, femme enceinte, drague-king troublé, toute la petite foule d’Anna Gavalda circule et s’affaire, chacun selon sa tragédie quotidienne. Parfois, ce train-train sourdement mortel tombe le masque et avoue sa part noire. De rendez-vous manqués en collisions brusques, les héros d’Anna Gavalda ne savent qu’une chose : qu’on les attend. Alors ils tendent la main pour voir s’il goutte, et leur paume rencontre du plomb fondu.

On en parle :

Je vote Gavalda. Il n’y a pas un mot de trop et c’est plein de phrases qu’on souligne. 

Gérard Collard, France Soir, août 1999.


Anna Gavalda : Sempé en jupons. Avec ses nouvelles, elle est la bonne surprise de la rentrée littéraire.

Sébastien Le Fol, Le Figaro, septembre 1999.


Certains livres sont si réussis qu’ils vous donnent l’illusion que leur auteur est devenu votre ami.

Frédéric Beigbeder, Voici, octobre 1999.


Anna Gavalda est une croqueuse de vie, une ogresse subtile, une filoute débridée. De nouvelle en nouvelle, elle nous conduit vers d’autres gens. De son écriture gracile, craquante, la pince-sans-rire au cœur gros fait de l’éphémère indélébile et nous chamboule. Elle est vraiment terrible.

Martine Laval, Télérama, octobre 1999.


Inconnue au talent pétillant, vif, pointu et au style mince, limpide, qui coule source. Les phrases sifflotent, se baladent mains dans les poches, à la Henri Calet. Anna Gavalda n’en dit jamais trop. Son œil a le don de fondre sur les détails qui tuent. Pour ne pas avoir l’air idiot, c’est mademoiselle Gavalda qu’il faut lire.

Éric Neuhoff. Madame Figaro, octobre 1999.


Plastique Gavalda. Une qui n’a pas son pareil pour se mettre dans la peau des autres.

Anne Deguy, Libération

Ce qui a épaté tout le monde, c’est sa capacité à traverser la société et à camper des personnages variés, à les domestiquer en quelques phrases.

Arnaud Viviant, Les Inrockuptibles

Existences en coupes. Ses tranches de vie possèdent une vérité intérieure qui les rend indispensables.

Pierre Maury, Le Soir (Belgique)

 

L’écriture d’Anna Gavalda est légère et exquise, bien que l’auteur se permette de temps en temps des jurons et des estimations sarcastiques et dures. Les sujets de ses nouvelles, c’est la vie-même, dans la plénitude de ses couleurs. Ces récits sont écrits avec beaucoup d’humour, mais s’inspirent de la tristesse universelle : tout comme la vie.
Julia Jusik, Komsomolskaia Pravda (Russie)


C’est presque rien, et c’est du grand art. De son écriture gracile, craquante, la pince-sans-rire au cœur gros fait de l’éphémère indélébile et nous chamboule. La perception des êtres, de leurs petits rituels et de leurs tergiversations intimes, doit sans doute moins au nombre des années qu’à la subtilité de l’observatrice." 

Sophie Rebours, La Voix de France, juillet-août 2008.


Tout est délicieux, et acide-mordant-fait-mal-aux-nerfs, chez Gavalda. N’en loupe pas une, à croire qu’elle est garçonne manquée et fille réussie. (…) Elle écrit comme elle respire, Anna Gavalda. Elle doit avoir d’admirables poumons.

Dominique Durand, Le Canard enchainé, 10 novembre 1999.