Martine résiste

Découvertes

ISBN: 9782842630676

Genre: Nouvelles

Date de parution: 03/01/2003

Nombre de pages: 96

Couverture : atelier Civard

Prix: 11.5€

Martine résiste

Découvertes

La galérie féminine d'Alain Bonnand. Nouvelle édition revue et augmentée par l'auteur.

Résumé :

Proche d’un Morand dont il a le goût du sprint et de la fringale d’aventures, et d’un Nimier, à qui il emprunte la dureté de dent et la pointes démouchetée. Pas d’épanchements chez cet auteur, mais les brefs moments d’une épopée amoureuse où défilent Martine et Annie, Cécile et Nathalie: fugaces comètes de la galaxie Bonnand, aussi vite disparues qu’entrevues, adulées qu’évincées.

On en parle :

Ses seuls souvenirs sont des prénoms. Ce Barbe-Bleue littéraire enferme ses femmes dans de petits opuscules : tous les livres d’Alain Bonnand narrent la même aventure mais ce n’est pas important. On peut les relire cent fois : leur style ne s’use pas. Au siècle dernier, ils n’étaient pas nombreux, les écrivains dont on pouvait dire la même chose : Paul Morand, Antoine Blondin, peut-être Jacques Chardonne…
Frédéric Beigbeder, Voici, 10/16 février 2003.

Ces petits textes sont sidérants de vitesse, de sensibilité, de facétie. Le narrateur essaie désespérément d’apprendre à aimer. Il s’agit de suivre les passantes, de regarder le reflet de leur silhouette dans les vitrines, de ne pas être effrayé par les inconnues. […] Bonnand se moque des grands thèmes. Il n’y a pas le feu. Il use du français en virtuose, empile les mots avec harmonie, fantaisie, gourmandise, savoir-faire.
Éric Neuhoff, Madame Figaro.

Voici un narrateur lancé sans illusion à la poursuite des mots et des femmes ; il ne leur réclame aucune solution à son désespoir, juste un répit, un sursaut, la “petite mort” avant la grande, “faute de mieux”. […] Ces brèves rencontres, ces petites traques dans les miroirs, ces douleurs négligeables, ces nuits blanches oublieuses de leurs proies faciles, pour quoi faire ? Pour rien, ou si : pour jeter un regard oblique sur cette beauté qui échappe contre toute attente de l’ordinaire vulgarité de l’existence.
J.-M.L.S., Le Magazine littéraire.

Ô joie : parmi ces femmes tendres ou blettes, belles ou flétries, une écriture qu’eussent pu envier Nimier, Morand ou Blondin.
Philippe Lacoche, Le Courrier Picard.