Vieilles peaux

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-135-2

Genre: Novella(s)

Date de parution: 02/03/2007

Nombre de pages: 224

Couverture : Dupuy-Berberian

Prix: 16€

Exemplaire du tirage de tête: 64€

Vieilles peaux

Découvertes
Trois nouvelles épidermiques. Marthe et Fernand : un couple de vieux attachés, attachants. Cressida : une sexagénaire qui ne veut lâcher ni sa jeunesse ni ses écrits. Et une multitude de peaux endossées au fur et à mesure des rencontres, des engouements et des colères. 

Résumé :

En trois temps, deux nouvelles, Anna Rozen exécute une balzacienne physiologie de la"vieille peau". Créature singulière que cette dernière qui n’a rien de la vieillarde vénérable et échappe à l’archétype de la femme mûre. Tanguante, ballottée entre elles deux, la"vieille peau"vit le passage de l’une à l’autre dans l’amertume inquiète et l’effroi paniqué, giflée par les miroirs, alourdie d’un vis-à-vis tout aussi terne et pareillement fripé. Elle n’est pas vieille mais se sent le devenir. Affaire de conscience plus que de rides, d’anxiété plus que d’artères. Vieilles peaux, celle de Cressida, star des lettres empêtrée dans la gestion de sa mémoire écrite et les bras plutôt ballants de ses secrétaires successifs. Puis celle de Marthe, la Marthe de Fernand, pour qui le temps s’égoutte et la vie s’arthrose. Peaux en plis tristes et piquées comme de vieux miroirs. En clôture à cette double déploration et lent naufrage, une pyrotechnique valse des consciences, où l’auteur, en digne Fregoli de la plume, joue de tous les personnages, peaux aussi vite quittées qu’endossées : à l’arrivée"il n’y a personne. Que vous, Et moi". Anna Rozen.

On en parle :

On retrouve l’humour et la gravité nonchalante d’Anna Rozen dans ces trois longues nouvelles savoureuses, pieds de nez au temps qui passe et à la fatalité.
Claire Julliard, Le Nouvel observateur, juin 2007

 

Ce pourrait être déprimant, c’est hilarant. (…) On en redemande.
Héléna Villovitch, Elle, mai 2007

Mais qui sont-elles, ces" vieilles peaux "qu’on déteste tant? Et comment devient-on" vieille peau "? En trois nouvelles, et dans une langue salée à souhait, Anna Rozen nous livre ses tristes secrets de fabrication.
Florence Broizat, Esprit Femme, avril 2007

 

Vieilles peaux… L’expression n’est pas flatteuse, mais sous la plume de l’irrévérencieuse Anna Rozen, elle relève au contraire du pied de nez aux idées reçues sur les personnes âgées.
Julia Dubreuil, la Gazette du Nord-Pas-de-Calais, mai 2007

 

Une danse entre corps déclinants et esprits tenaces, récalcitrants, fondeurs : dans Vieilles Peaux, Anna Rozen s’attaque avec une ironie moqueuse au troisième âge féminin, dont elle décline en deux récits l’intime désarroi. Bravaches, indifférentes ou résignées, ces figures fripées de sexagénaires s’échinent et s’affairent, livrant, à grand renfort d’archives ou de serpillères, leur bataille au déclin.
Culturofil

 

Anna Rozen capte ces histoires de" vieilles peaux "avec une sensibilité finalement pleine de tendresse, à contre-courant de la mode du jeûnisme qu’elle dégomme d’une écriture rapide et serrée. Et ses chutes sont d’une irrésistible cocasserie.
Bernard Babkine, Marie-France, avril 2007

Encore une fois Anna Rozen touche juste, contourne les clichés et questionne habilement. Archéologue des détails quotidiens, elle déterre d’émouvantes et frappantes vérités dans nos actes les plus insignifiants et dans nos désespérantes monotonies.
Zone-littéraire

Toutes ces femmes plissées comme des jupes assument avec humo
 ur et autodérision leur grande marche vers le néant. Drôle à s’en faire péter le lifting.
Valérie Gans MacGarry, Madame Figaro, mars 2007

Le dernier livre d’Anna Rozen nous propose un trio de textes généreux et sensibles. (… )Un recueil jouissif dans lequel Anna Rozen explore toute la gamme des sentiments.
Olivia Michel, So’ Chic, mars-avril 2007

Elle revient à son éditeur d’origine et à ses premières amours, la nouvelle, avec
Vieilles peaux, un recueil composite et séduisant. Grinçant aussi. Anna Rozen ne semble pas très indulgente pour un genre humain où elle s’inclût aussi, bien sûr.
Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo, février 2007

Anna Rozen démontre ici encore tout son talent pour saisir ces petites vérités qui font mal et autres détails qui tuent avec son charme désinvolte et acide pour mieux conjurer nos manies, coquetteries et mesquineries ordinaires. Elle parvient à éviter l’écueil du cliché qu’elle frôle avec ironie sans jamais y succomber.
Alexandra Bisset, Buzzlittéraire.
Découvrez le dossier consacré à Anna Rozen, ainsi qu’un entretien vidéo avec l’auteur et son éditeur

Retrouvez ici les articles en lignes des blogeuses Clarabel et Cunéipage, la chronique de rachèle Bevilacqua dans CDNews, et cette d’Anne Goubern dans Papercuts