Masculins singuliers

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-048-5

Genre: Nouvelles

Date de parution: 02/10/2001

Nombre de pages: 160

Couverture : Anne-Marie Adda

Prix: 13.5€

Exemplaire du tirage de tête: 45€

Masculins singuliers

Découvertes

Le nouvel Holder est arrivé : huit nouvelles et récits courts autour d’histoires d’hommes. Une écriture cette fois moins en creux et en émotions mais peut-être plus gironde et gouleyante.  

Résumé :

C’est, dit-on, de biais, du coin de l’œil, qu’on observe au mieux la clarté des étoiles. C’est du coin de l’œil qu’Holder scrute le monde et les êtres qui y vivent. D’une manière tout à la fois frontale et décalée. Pour en mieux apprécier les clartés fugaces, en cerner les intensités et palper matière et substance.

Éric Holder, dans ce recueil de proses courtes et de nouvelles, hommage à de singuliers spécimens de masculinité, déploie tout un art de pincer le réel comme on pince une corde, de le faire entrer en vibration.

Un art de toucher les choses comme jadis on le faisait du clavecin. Et c’est ainsi qu’on voit monter du sol, comme échappé d’une brume de chaleur, Emilio, le manouvrier hanté par le souvenir de fugaces amours avec une starlette; Dominique, le militaire songeur qui se réfugie dans le climat chaleureux, l’amitié d’un couple homosexuel; Broni et son week-end culturiste. Visions entre lesquelles s’immiscent une séance de pêche au brochet et une corrida sylvestre où l’on bataille à vache que-veux-tu.

Le monde est fait pour aboutir à de belles rencontres, à des livres. Et non le contraire, nous confie Holder. Dont acte.

On en parle :

Éric Holder a depuis toujours l’art subtil de poser les mots comme les touches d’un peintre. Avec passion et détachement.
Jean-Philippe Mestre, Le Progrès.

…l’écrivain décrit avec amitié la fragile aventure des rencontres. Maître de son art, Éric Holder sait entrer sans effraction dans les secrets les plus ténus des existences humaines.
Pascal Paillardet, La Vie.

Sa prose est fragile comme une porcelaine. Éric Holder excelle dans la nouvelle.
Georges Guitton, Ouest France Dimanche.

Éric Holder est un magicien.
François Busnel, Dernières Nouvelles d’Alsace.

Éric Holder, sculptant ses textes sans faire de bruit, de rendre ici audibles tous ces chuchotements d’âmes qui signalent, au détour d’un rire ou dune larme, l’humble activité des honnêtes gens.
Jean-Rémi Barland, La Provence.

Les masculins singuliers ont des vies étriquées mais pleines d’humanité. Le talent d’Éric Holder est de nous les dévoiler dans le courant de la vie de tous les jours. Avec tact et tendresse.
Jacques Moran, L’Humanité.

Holder domine son œuvre, comme une redoute. Chaque verbe est concerté et l’adjectif ne connaît pas le hasard. Dans cette écriture réaliste, tout est déplacé et sonne bizarrement juste.
Patrick Besson, Le Figaro Littéraire.

Ses phrases possèdent la précision et la rigueur d’une partita de Bach jouée avec la sensualité d’un Veloso, elles accrochent et râpent comme la manche de la guitare de Muddy Waters et chauffent le cœur tel un vieux Marvin Gaye. On attend avec impatience le prochain roman, parce qu’on en a besoin. Sont pas si nombreux les écrivains qui nous rendent  heureux d’être un homme. Malgré tout.
Fabrice Lanfranchi, Zurban.

Eric Holder, qui publie sans faire de bruit, est un merveilleux écrivain inactuel. Il rend les hommes émouvants et fragiles. Il donne la parole à ceux qui lui préfèrent les actes. Dans les champs de maïs, une cité ou un camp de vacances de la RATP, il ose parler de fraternité et de générosité sans que cela prête à sourire. Il persiste à croire à la grande aventure des sentiments, telle qu’il la décrit si bien. (…) On parlera désormais d’un "éclat holdérien".
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur, Semaine du 11 octobre 2001