Délicieuses frayeurs

Redécouvertes

ISBN: 978-2-84263-122-2

Genre: Nouvelles

Date de parution: 06/03/2006

Nombre de pages: 128

Couverture : Claude Fraysse

Prix: 14€

Exemplaire du tirage de tête: 56€

Délicieuses frayeurs

Redécouvertes

Neuf nouvelles inédites de l’auteur de Virginales et de Douce-amère dont La Vallée, genèse de son grand roman, Les Saisons.

Résumé :

Maurice Pons – sortilèges, vertiges et poisons – maison de méfiance depuis 1951, nous dit l’enseigne. Et les neuf sœurs, atrocement exquises, qui forment la ronde de ce recueil, rajouteront une étoile à la réputation de notre as en chausse-trappe, aiguillage sans issue et lucarne ouverte sur le grand Rien. Nul besoin, chez Pons, de convoquer l’horrifique brocante de l’effroi, tout s’y nourrit d’attente atroce – comme cette fenêtre, là-bas, qui ouvre sur le monde –, de dépit violent, celui de ce marin seul à fêter un amer Noël dans une ville en liesse, d’espoirs morts, propres à ces tribus migrantes, en route vers un supposé bonheur, de bijoux rampants, de coups d’archet vertigineux, de sonnettes fantômes et de rencontres nocturnes pour de labyrinthiques terreurs. Et le tout porté par un lyrisme exacte, un verbe tenu, sans faste ni bavures, qui pique où se hérisse la peur, incise où s’engouffre l’angoisse. Neuf mauvaises fées autour de votre réveil, neuf gouttes de sueur froide dans un plein bol de fièvre.
Mais qui donc frappe à la porte ? Quelle porte ?

On en parle :

Le grand et discret écrivain n’a pas son pareil pour distiller des horreurs avec douceur. Ici, les mains coupées gambadent, les émeraudes dansent, les violons volent et les rêves s’écroulent. Enivrant et râpeux comme de l’alcool de lentille.

Jérôme Garcin, Le Nouvel observateur, mars 2006.

Maurice Pons possède cette simplicité, apparente, qui est la marque des grands et qui sait nous embarquer, mine de rien, vers le bizarre, avec le naturel de l’évidence. On entend des sonneries qui n’existent pas. Les fantômes avancent sur la pointe des pieds, mais les morts ont la pudeur de leurs sentiments. Tout cela est cocasse est déchirant.

Christian Authier, Le Figaro magazine, mars 2006.

Pons aura été l’un des écrivains les plus doucement bouleversants du XXè siècle. Au XXIè, il continue.
Patrick Besson, Marianne.

Des récits troublants, piquants, enlevés, jusqu’à la chute, cinglante. Un sans-faute.
Marie Zawisza, La Vie.