Babylone Express

Découvertes

ISBN: 9782842639525

Genre: Premier roman

Date de parution: 22/08/2018

Nombre de pages: 256

Couverture : Photo de MVZ

Prix: 18€

Babylone Express

Découvertes

Roman d’amour, transgressif et moderne, ce portrait de la jeunesse actuelle, de la Res Publica, est écrit au vitriol.

« Ah. Je pressentais bien qu’on s’embraserait à en perdre la raison, qu’on allait kiffer, triper, au-delà même des limites de l’entendement (...) S’aimer à en mourir. Jouir à s’en déchirer l’âme.»

Résumé :

Sang chaud et verve drue ne sauraient mentir, et cette Malfilâtre-là, Mathilde-Marie, un prénom d’archiduchesse, rend des points à son lyrique ancêtre, Jacques-Louis, douloureux poète des Lumières. Luna, l’héroïne du roman,  la neuve, l’unique,  le feu à la fente et la joie au cœur , pitbullise sa vie jusqu’au sang, racle l’os et avale tout sans trembler. En témoigne ce Babylone Express qui entre au catalogue du Dilettante avec des entrechats de voiture-bélier et des vocalises de lance-flammes. Quelque part entre Burroughs et Grisélidis Réal. Rita Renoir en plein vaudou. Les choses avaient pourtant dignement commencé : madrée lieutenante de la gendarmerie nationale vouée à l’observation des éco-terroristes, elle affiche 1,73 m d’efficacité galonnée et 59 kg de pugnacité opérationnelle. Un modèle. Mais voilà qu’elle se découvre et un cœur de chevaucheuse de dragons et des appétits d’ogresse. Apocalypse XXL. Le dragon, en l’occurrence, se nomme Marco, dealer aristocratique et maquisard végan. Remisé l’uniforme, posées les épaulettes, s’enclenche alors une phénoménale partie de chaloupée cosmique. La bête à deux dos ricoche aux quatre coins de l’Europe. Des bars à beuh de Marrakech aux boîtes à partouzes de Berlin, des chevaliers du taste-shit aux keupons saumâtres,  rien de ce qui fait étincelle ne leur est étranger. Nos tourtereaux dealent, draguent, dansent, se dopent, dévissent et se damnent avec une abyssale fringale de déglingue et un talent instinctif pour les soubresautantes extases lysergiques. Peu importe comment tout cela finit, passé certaines limites parler de ticket n’est plus tenable. Reste un livre ivre, crépitant et suicidaire, une tonique aubade aux vertiges toxiques. À s’injecter cul-sec. Merci jeune fille !

On en parle :

Pour en savoir plus sur les conditions d’écriture de cette folle épopée entrecoupant folie sexuelle et débauche de drogues, voici l’entretien-portrait de Mathilde-Marie de Malfilâtre avec Nicolas Gary pour Actualitté : Luna joue à la roulette russe avec l’existence
Avec Babylone Express, son premier roman, Mathilde-Marie de Malfilâtre bouscule la rentrée littéraire. Faire l’unanimité de Beigbeder à Assouline, en passant par ActuaLitté, n’a rien de banal. Luna, son héroïne, partage avec sa créatrice un parcours explosif.
Style ravageur, cela devait sortir, comme une catharsis pour moi [NdR : autant que pour le lecteur !], plus qu’une expiation. Je me suis engouffrée dans la mystique de l’écriture, cette sensation d’immortaliser un texte. Ça m’a fait un bien fou.
J’ai décidé de créer ma propre TAZ, cette faille, dans toute société, qui s’apparente à un espace de liberté.
Lors d’une permission, elle part alors à Mogador. J’ai trouvé l’amour, et rencontré le LSD. Un bus suffit, un joint démoniaque partagé avec un type — militant du FAL, Front de libération des animaux — et soudain, j’avais atterri à Zion.
Nicolas Gary, Actualitté, 17 septembre 2018

Babylone Express : Fulgurant. Explosif. Effréné.

Babylone Express est un roman générationnel : celui de la débordante folie de vivre, sans douceur ni précaution. Les agapes sans limites d’un couple voyageant aux hallucinogènes les plus divers — avec les pieds pourtant infiniment sur terre.

C’est de la pure absolument pas coupée — littérature, probablement, mais bien plus certainement. Un roman tout bonnement fantastique, incarnation de ce que les frangins Goncourt voulaient : de l’originalité dans le style et le fond. Quelle claque ! Quel plaisir ! Quel bonheur !" 

Nicolas Gary, Actualitté, 20 août 2018

 

La rentrée en fanfare des premiers romans

  "Une voix d’écrivain se dégage de ces pages. Une voix qui secoue. Une expérience que cette lecture dans une langue" brut contemporain "pleine d’humour Je vous le recommande chaudement. Ca change des mièvreries autofictionnelles à deux balles. Là, ça dépote. Je ne l’ai pas lâché et je l’ai lu avec une curiosité anthropologique comme s’il s’agissait des Nambikvaras." 

Pierre Assouline, La République des livres, 22 août 2018

 

 "Dans un style détonant, Mathilde-Marie de Malfilâtre offre un premier roman trépidant et haletant qui interpelle et fait vibrer. Jolie découverte… voire même révélation de l’automne !" 

Denis Billamboz, Benzine Magazine, 31 août 2018

 "La spirale de déglingue endiablée qui aspire le lecteur – s’il est consentant – est furieusement vertigineuse. A l’inverse de l’effet aristocratique du patronyme de l’auteur ! Luna, son héroiïne, passe de fliquette hors pair à toxico-dealeuse-hardeuse. Par amour… "

Ariane Valadié, Voici, 14 au 20 septembre

 

Cinquante nuances de shit

 "Cela se révèle un livre, un vrai. La Malfilâtre a un ton. Elle a écrit un premier jet sous acide, il y a trois, quatre ans, puis a policé l’écriture automatique. Elle a lu Burroughs et Kerouac, et elle a cette indignation qui donne de la chair à la langue. "

Jean-Michel Thénard, Le Canard Enchainé, 3 octobre 2018

Dans les romans de la rentrée littéraire, des terroristes pour servir la lutte écoogique

 "Chez Mathilde-Marie de Malfilâtre, l’association entre véganisme, psychotropes et naturopathie pourrait au premier abord évoquer une contre-culture gentiment New Age. Mais l’atmosphère du livre est bien trop sombre pour se limiter à cela, esquissant au contraire les images d’une lutte écologique devenue plus violente parce que plus urgente, et peut-être plus desespérée." 

Margaux Leridon, Slate, 15 octobre 2018

 

Babylone Express, écrit par une jeune inconnue, est le roman le plus camé de la rentrée.

 "Ce go-fast où des aristos punk côtoient des paumés magnifiques et où le trash confine au sublime serait donc une fiction…" 

Hugues Pascot, Technikart, Octobre 2018

 

Attention : Révélation, Mathilde-Marie de Malfilâtre, qui signe Babylone Express, futur probable gagnante du prix de Flore, se confesse à Transfuge

 "Babylone Express, ce premier roman gorgé de drogue et de cul qui fait sensation dans une rentrée littéraire où les primo romancières et romanciers se taillent la part du lion." 

Arnaud Viviant, Transfuge, Novembre 2018

 

Un roman à toute vitesse

 "Mathilde-Marie de Malfilâtre signe un premier roman très rythmé par des mots percutants, lâchés dans un débit incessant qui ne s’essouffle jamais. Son écriture monte très haut dans les tours, autant pour critiquer avec clairvoyance ce" monde mortellement sensé "que pour raconter qu’elle risque de foirer sa vie. "

Claude Maine, Ouest France, 11 novembre 2018

 

Voyage au bout de la came

 "Tout cela, avec donc un style à la mesure, fait un livre fulgurant, qui vous vole dans les plumes – comme la narratrice a tendance à voler dans les plumes de qui l’ennuie -, livre évidemment suicidaire, mais où percent générosité et amour de la vie, livre extatique, vertigineux, en définitive touchant." 

Robert Colonna d’Istria, Settimana (Corse Matin), 13 janvier 2019

 

 

RADIO


 "Un premier roman de Mathilde-Marie de Malfilâtre, Babylone Express. Je rends hommage au Dilettante qui découvre souvent des trucs très bizarres. C’est une lieutenante de gendarmerie qui prend du LSD, qui organise un trafic d’ecstasy, tout en participant à des orgies échangistes sado-maso. Je pense que ce roman a été écrit uniquement pour Arnaud Viviant et moi. Et c’est vraiment très lyrique, très fou, complètement barré.  "(F. Beigbeder)
 "Il m’en a lu quelques pages au troquet et il y avait quelques phrases que j’ai trouvées extraordinaires  "(Arnaud Viviant)
Frédéric Beigbeder, "Le Masque et la Plume" France Inter, 26 août 2018 (à partir de 49’47)


 "J’ai pris une grande leçon sur l’impermanence des choses. Je suis passée de l’autre côté du miroir.  "(M.M.M.)
 "Si vous aimez les expériences littéraires, je vous le recommande chaudement. "(François Heureux)

François Heureux, " Jour Première " RTBF, 10 septembre 2018 (à partir de 1 heure 34′ 50″)

 "Un des chocs de la rentrée" ," Une histoire peu commune "(François Angelier)

 "Au départ c’était comme un journal de bord, et j’ai commencé à l’écrire pour la personne qui a inspiré Marco, pour qu’on n’oublie jamais ce qu’on était en train de vivre.  "
 "C’est l’histoire de la fureur de vivre, et dans l’écriture de ce livre, chaque phrase m’a raccroché à la vie.  "

(M.M.M.)
François Angelier, " Mauvais genres ", France Culture, 29 septembre 2018

 "Je me suis amusé du début à la fin.
Y a du sexe comme dans Baise-moi de Virginie Despentes, y a de la drogue comme dans Trainspotting, c’est écrit sous apnée à la manière de Chuck Palahniuk.
Une prose de combat." 

Michel Dufranne," Livrés à domicile ", RTBF, 04 décembre 2018


LIBRAIRIE


Si vous voulez du relief, de l’excès, de l’underground, de l’épicé, du trash, un vent de fraicheur, une gouaille, du Despentes mélangé à du Bukowski, un peu de Beat Generation, un cocktail explosif très très loin d’être fade, découvrez ce premier roman.  "
Aurélie Janssens, coup de coeur de la Librairie Page et Plume à Limoges

 

" Je trouve l’écriture de Mathilde-Marie de Malfilâtre (quel beau nom ! de plume ou non ?) vraiment très bien, glauque et alcaloïde à souhaits, séduisante, étrange et excessive.  "
Erik Fitoussi, Librairie Passages, Lyon

ENTRETIEN

 

"Mon héroïne a les ovaires bien accrochés"

 "Elle a des allures d’Amy Winehouse. Le regard rock. Les poses aguicheuses. L’oeil coquin. Mais Mathilde-Marie de Malfilâtre est comme son nom : plus compliquée que ça. Elle a grandi en partie au Japon. Se passionne depuis toujours pour les services secrets. Poursuit des études brillantes en Europe avant de rejoindre la direction générale de la gendarmerie au Bureau de la Lutte Antiterroriste. Déjà, la biographie éveille la curiosité. Mais quand la femme de 31 ans écrit son premier roman, là, on se cale carrément un entretien. Babylone Express ou l’histoire d’une gendarme à l’antiterrorisme, libertine, rock, amoureuse des drogues et trafiquante. Trop de similitudes ? Oui. Un peu. Alors on a voulu savoir.  "
Brain Magazine – Brainorama Entretien – Mathilde-Marie de Malfilâtre en entretien avec Simon Anthony, 08 septembre 2018

 "Voilà un récit en apnée, fait de phrases courtes, nerveuses : un style moderne. Elle explore, joue, s’éclate comme elle l’entend. Elle vit intensément.  "
La Grande Parade : Génération Teuch 2.0Mathilde-Marie de Malfilâtre en entretien avec Guillaume Chérel, 13 septembre 2018     


Interview de Christophe Mangelle, pour la Fringale Culturelle, Décembre 2018

 

 

WEB

 

 "Mathilde-Marie de Malfilâtre propose un premier roman d’une verve étonnante. (…) La narration est totalement délirante dans une fureur de drogue et de sexe débridés" 

L’Hebdo des Notes bibliographiques, 03 juillet 2018

 

 "Premier roman bouleversant et très audacieux de Mathilde-Marie de Malfilâtre. Son texte respire l’intelligence féroce. L’auteur nous captive avec cette histoire extraordinaire et passionnante. Une ode à la liberté et à la vie !" 

Félix José Hernandez, Diario de la Marina, 06 août 2018

 

Quel rythme, on se laisse emporter dans le récit à une allure folle, le propos est incisif et même temps tellement imagé, difficile de ne pas imaginer un futur film pour ce roman même si l’on sait qu’il sera moins fort que le livre." 

Lecteur en série Nyctalope, 28 août 2018

 

 "Mathilde-Marie de Malfilâtre nous offre avec ce roman furieusement déglingué un trip en technicolor, doublé d’un shoot d’adrénaline… D’une écriture aussi" crue "que fulgurante, elle peint la désespérance d’une jeunesse maudite dans une humanité qui ne leur offre que peu d’espérance, la jouissance des corps et l’ivresse des paradis artificiels, avec un réalisme hallucinant, laissant le lecteur étourdi par tant de fureur de vivre." 

 "Ne ratez pas la correspondance, le voyage vaut le détour !  "

Christine le Garrec, A vos marques Tapage, 1er septembre 2018

 

Transgressif, désaxé, d’une modernité rageuse, Babylone Express fait entendre la voix nouvelle d’une jeune romancière dont la plume trépidante et brutale emprunte à la gouaille populaire, à l’argot des milieux de la drogue. L’humour au vitriol de Mathilde-Marie de Malfilâtre illumine son récit de saillies savoureuses. Le verbe est cru, survolté, dopé aux amphètes. La romancière s’inspire volontiers de la pratique de l’écriture automatique pour retranscrire les sensations des expériences psychédéliques. Perles ésotériques et fulgurances poétiques traversent ces scènes surréalistes. La puissance de cette langue imagée parvient à transcender le sordide. Lorsque le récit plonge le lecteur dans des atmosphères underground saumâtres, l’auteur s’échappe en envolées lyriques.  "
Lundi Librairie : Paris la douce,
  09 septembre 2018

Un vrai go-fast littéraire

 "La langue est crue, une vraie force pour un récit haletant sous fond de trafic de drogues, de passion amoureuse et de perdition" 

Bibliothèque Parmentier, Blog des Bibliothèques de Paris, 25 octobre 2018

 "Un OVNI de la rentrée littéraire" 

Roland Françoise, A l’écoute des livres, 28 octobre 2018