À l’enseigne du cœur épris

Découvertes

ISBN: 9782842638306

Genre: Premier roman

Date de parution: 09/10/2015

Nombre de pages: 224

Couverture : Aki

Prix: 18€

Exemplaire du tirage de tête: 72€

À l’enseigne du cœur épris

Découvertes

Stéphane et Geneviève se rencontrent. Ils se plaisent. Ça y est déjà, ils s’aiment.  L’un comme l’autre sont conscients de la fragilité des choses. Ils prennent soin de leur amour. Ils en usent avec précaution jusqu'à l'apparition d'un fils unique…

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Résumé :

Au chapitre des bois dont sont faites nos amours, nous avions déjà, en magasin, divers modèles : les très écologiques Philémon et Baucis, mêlant tendrement la croissance de leurs ramures, dans un style plus brut et élagué Héloïse et Abélard, au chapitre des essences vénéneuses Tristan et Isolde. Avec Stéphane et Geneviève, les héros d’À l’enseigne du cœur épris de Jean-François Pigeat, l’offre s’enrichit. C’est l’amour au temps d’Habitat ou du Bon Coin qui s’offre à nous, mi-kit, mi-bonne occase, trouvaille et bricolage : à la complexité du mode d’emploi répondent les problèmes de pièces manquantes et surtout les difficiles étapes de l’assemblage. Stéphane capte Geneviève sur un site de rencontres, premier baiser romantique dans les ruines de l’abbaye de Jumièges, s’engage alors entre eux un lent montage amoureux, pièce à pièce, fait d’exquis moments d’aisance ou de douloureuses difficultés d’emboîtages, d’autant que les matériaux ne sont pas les mêmes : elle est un bois fluide, tendre, aisé à tordre ou à briser, lui un matériau noueux, compact, dur à travailler. Parents, amis, enfants secrets, chacun découvre à l’autre des cloisons coulissant sur les mystères intimes, des doubles fonds amers. Survient, nette, la brisure. À la survenue d’un fils caché, Stéphane s’efface, s’éloigne d’une Geneviève au corps handicapé par une douloureuse blessure. Quelques mois plus tard, il apprend la disparition de Geneviève. Il s’adonne alors à un fiévreux chinage amoureux : lieux, choses, présences. Qu’est devenue Geneviève ? Puis soudain, à la grande braderie de la vie, la revoilà. Mais les amours mises en pièces se reconstruisent-elles ? Dans ce premier roman, Jean-François Pigeat, dans la foulée des Choses de Perec, met en scène, au sein d’un monde d’objets intimes ou standardisés, une douloureuse mécanique amoureuse tout en engrenages et échappement.

On en parle :

Laisse-la vivre, ta mère 

Ils se sont connus par un site de rencontres. Etmalgré leurs différences— l’appartement de Geneviève croule sous les bibelots kitsch tandis que Stéphane aime le chic, l’espace et la clarté—lamayonnaise de l’amour a pris en douceur. Jusqu’au jour où le fils de Geneviève, qui a fait faillite à Londres, revient au bercail sans crier gare. Stéphane est vite révolté par son sans-gêne et lamanière qu’a le jeune homme de traiter samère comme sa bonne. D’autant que l’invasion prend de dangereuses proportions… Dans le lot des premiers romans publiés lors de cette rentrée littéraire, celui-ci a un triple avantage : d’abord il fait sourire, ensuite il ne quitte jamais les rails du naturel, enfin il est crédible de la première à la dernière page. Le fiston tête à claques est parfaitement vu. On s’éprend de cette histoire qui raconte comment l’amour est une constante affaire d’ajustements. On est pris de ce"Cœur épris".
Pierre Vavasseur, LE PARISIEN, 6 septembre 2015


Toujours le même t’aime

Selon un air connu, l’amour, enfant de bohème, n’a jamais connu de loi. Usant avec style de cet adage pour son premier roman, Jean-François Pigeat évite le piège du vaudeville. Tout commence sur un site de rencontres où Stéphane trouve son alter ego Geneviève. Le coup de foudre s’élabore par étapes, comme si les deux quinquas remontaient à la surface, en passant différents paliers de décompression. Mais en zoomant sur sa belle, Stéphane lui découvre un passé, des enfants et d’accessoires casseroles. L’on pressent alors un scénario digne d’une comédie romantique avec petites trahisons, gros mensonges et personnages secondaires piquants (comme la bonne copine Noémie)… À une différence près : Pigeat conte et décompte les déboires de ses héros sur un ton vif et plaisant. Même le catalogue des promotions de la boutique Kissmi devient prétexte à de savoureux traits d’humour. On se laisse embarquer jusqu’à la rue du Coeur-Epris, point de chute de cette romance jubilatoire. 
Thierry Boillot, L’ALSACE, 24 août 2015

Pour lire l’avant-critique d’Alexandre Fillon dans le LIVRES HEBDO du 19 juin 2015 c’est ICI 

ILS EN ONT PARLÉ…


Thi-Bao Hoang, TÉLÉ LOISIRS, 21 septembre 2015 – Un premier roman drôle et prometteur
Véronique de la libraire Expression, NICE MATIN, 8 septembre 2015 – Sa façon de raconter faussement décontractée, combinée aux dialogues drôles dans un style qui ne manque pas de piquant, rend la lecture savoureuse.

Gérard Pussey, SERVICE LITTÉRAIRE, septembre 2015 – Sur fond tragique de solitude, de désamour et d’âge qui s’en vient, ce chantre de l’autodérision, à l’automne de sa vie, nous entrâine avec lui pour ricaner au bord des gouffres.

Eliane Girard, PRIMA, 3 septembre 2015 – Coup d’essai, coup de maître – Un premier roman très abouti à l’écriture malicieuse, qui mêle habilement émotions et sourires 

Franck Boitelle, PARIS NORMANDIE, 3 septembre 2015 – On va parler d’amour, de transports passionnés, de rupture mais hors de toute mièvrerie. Avec un poil d’humour cynique et aussi une profondeur assez inhabituelle 

Lyliane Mosca, L’EST ECLAIR, 30 août 2015

Audrey Chevrefeuille, SMALLTHINGS, 29 août 2015  – Pigeat revisite l’histoire romantique à l’eau de rose pour nous proposer une intrigue crédible. C’est touchant et bien écrit, la plume est efficace.

Denis Billamboz, BENZINMAG, 26 août 2015 – Humour et sarcasmes dans un texte guilleret, primesautier, bourré de formules drôles, de raccourcis fusant toujours à propos et de mots savants ou recherchés nullement comptés.