L’Automne des incompris

Découvertes

ISBN: 9782842638054

Genre: Premier roman

Date de parution: 20/08/2014

Nombre de pages: 256

Couverture : Lucia Di Bisceglie

Prix: 17€

Exemplaire du tirage de tête: 68€

L’Automne des incompris

Découvertes

Après le Printemps des peuples, voici l’Automne des incompris, bouclez vos ceintures, trous d’air en vue !!!

Résumé :

Nous avons tous un jour ou l’autre connu l’angoisse de l’examen. Franck Secondi, trentenaire farouchement ordinaire, paraît terrorisé -et pour cause- par le test que lui soumet l’inspecteur des douanes d’un lointain pays mystérieux. Un Etat dirigé par des individus dont les plus grands experts médicaux estiment qu’ils sont" probablement sous l’emprise de drogues puissantes ", et que certains ressortissants comparent à" un croisement sauvage entre les Khmers rouges, l’ordre du temple solaire et la légion punk de Mad Max 2" … Pourquoi Franck Secondi se risque-t-il dans une telle aventure? Qui est cette chimère amoureuse qu’il imagine poursuivre? Et, surtout, quel rôle tiendra-t-il dans la bataille ultime contre la stupidité, ennemi séculaire de l’espèce humaine?

On en parle :

 "Cette fable abrasive et joliment écrite est le premier roman d’Hugo Ehrhard, disciple de Cervantes et héritier de Vialatte. Pour un début, c’est un coup de maître. " 

Nicolas Ungemuth, LE FIGARO MAGAZINE, 10 octobre 2014

" Ce premier roman loufoque et inquiétant ressemble à un miroir déformant du monde contemporain. Une satire hilarante et glaçante, une farce macabre sur notre société de consommation, sur le voyeurisme compulsif à l’égard des célébrités, le désir dérisoire de s’en approcher, d’en être (la mode des selfies est-elle autre chose que cette pulsion de paraître en pleine lumière ?) et la folie meurtrière des illuminés de tout poil qui utilisent l’appât d’Internet pour leurs menaces et leurs basses besognes. Nouveau venu en littérature, Hugo Ehrhard signe son entrée en fanfare avec cette fable à la Orwell." J-C R.

Jean-Claude Raspiengeas, LA CROIX25 septembre 2014 

 

 

Hugo Ehrhard : le captif amoureux

" Imaginez-vous un homme condamné à mort pour n’avoir pas lu Don Quichotte et tenté de donner le change en émettant quelques banalités ? "Don Quichotte, pour moi, c’est le tableau de Picasso . Je l’avais en poster dans ma chambre d’étudiant, et je le trouvais fascinant…" C’est pourtant ce qui arrive à Franck Secondi, un citoyen français très ordinaire qui espérait entrer en République humaniste indépendante du Vorukhstan (RHIV), un État microscopique niché entre le Kirghizstan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, dont il ignorait les lois implacables. Laissant Franck Secondi dans sa cellule à la fin du premier chapitre de L’Automne des incompris, on va doucement comprendre ce qui s’est passé pour qu’il soit promis à une fin si funeste. L’amour, messieurs dames, l’amour… Employé par une société de conseil chargée par les compagnies aériennes d’évaluer la qualité de leurs prestations en vol, Franck Secondi est habitué à faire le tour de la terre sans voir beaucoup d’autres choses que le siège du passager de devant s’écraser sur son plateau-repas. Jusqu’au jour où un surclassement impromptu lui offre l’occasion inespérée de voyager en classe affaires aux côtés d’une splendide executive woman hollandaise prise par l’envie subite de le dévorer tout cru – ce que Kirsten Van Heun fait dès l’escale suivante. Persuadé d’avoir touché le gros lot au loto d’Éros, Franck Secondi s’en vante auprès de ses amis à son retour à Paris. Malheureusement, il n’a pas tout vu et ne sait pas qui est Kirsten. Au contact de cette Batave qui appartient à la nouvelle race des seigneurs, les aiguilles de son horloge biologique deviennent folles et son état civil incertain. "
Sébastien Lapaque, LE FIGARO, 4 septembre 2014

 

" On prend l’avion pour le Vorukhstan et on n’attache pas sa ceinture. Voilà la patrie de l’homme nouveau, de la nique en plein vol, des espions célestes, des bavards muets, des ploucs à dix mille pieds d’altitude. On plane. Ehrhard s’amuse. Nous aussi "

SERVICE LITTÉRAIRE n°76 – Septembre 2014

 


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L’avant-critique de Jean-Claude Perrier parue dans le n° 1000 de Livres Hebdo