Va où ta queue te mène

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-117-8

Genre: Roman

Date de parution: 06/01/2006

Nombre de pages: 224

Couverture : 1995

Prix: 16€

Exemplaire du tirage de tête: 64€

Va où ta queue te mène

Découvertes

 La confession anonyme d’un homme qui aime les femmes avec élégance et provocation.

Catégorie :

Résumé :

Pour bien se diriger, suivre les frétillements de sa boussole, se caler sur les vibrations de l’aiguille, surtout celle que la nature vous a fichée entre les cuisses. Marcher à la queue, comme d’autres à l’étoile, ou certains au canon, telle est la méthode de Théo Stern, roi mage en route vers un en-deçà de jouissances permanentes, son pénis comme cap unique. Théo Stern, figure connue de la société civile, agit là sous le loup d’un pseudonyme passe-partout. Il faut néanmoins le truchement malin d’une étudiante, Jill, et les ombres capiteuses, les sièges "moelleux" d’un bar chic, le Crillon, pour ouvrir les écluses d’une mémoire libertine bondée de noms, soûlée de frottements, frôlements, épanchements multiples, postures et caresses complices. Le coup d’envoi a lieu sur un cône de sable, de nuit, au cœur d’un chantier, suit Frédérique pour de l’amour en chambre (de bonne), Clémence tôt partie, Anne-Laure, Mélanie, Laurence l’infirmière, etc., une rafale de petits noms, une parade méticuleuse d’instants choisis, de jouissances précises ne cesseront de défiler, spasmes annotés avec humour par des notes d’une érudition caustique. Les variations semblent infinies, de la petite mélodie physiologique, pays, physique, circonstances, le carrousel n’a de cesse de tournoyer, l’aiguille de vibrer. Le pôle sexe est en vue, toujours à reconquérir, jamais atteint.
Entre l’indolence acérée d’un Frank et les frénésies d’inventaire d’un Bonnand : voilà Théo Stern, son minutier érotique et ses vaginales annales.

On en parle :

Je crois deviner que Théo Stern aime beaucoup les errances parisiennes, littéraires et gastronomiques de Bernard Frank. De ses rêveries, réflexions, adresses successives, Frank a fait un art de vivre, une nonchalance, un dandysme entre tous reconnaissable. Théo Stern a pigé le truc, et qu’il y faut du talent, du naturel.

François Nourrissier, Le Figaro Magazine, 07 janvier 2006.

Une flânerie pleine d’arrêts, de notes et de digressions qui donne à cette" connaissance "une engageante couleur.

Patrick Kéchichian, Le Monde des livres.

Convaincu que le sexe est un sixième sens, ce Lovelace rive gauche, un peu neveu de Rameau, un peu cousin de Bernard Frank, parcourt avec une perception fine des situations les figures de son ars erotica, où l’impromptu hôtelier, l’idéalisme utilitaire, la romance turgescente et le “vingt ans après” jouent leur rôle.

Marc Lambron, Le Point.