Parlons peu, parlons de moi

Découvertes

ISBN: 9782842638924

Genre: Chroniques

Date de parution: 08/03/2017

Nombre de pages: 288

Couverture : Honoré

Prix: 20€

Exemplaire du tirage de tête: 80€

Parlons peu, parlons de moi

Découvertes

Une sorte de journal vaguement nettoyé, augmenté, commenté provenant de chroniques musicales parues dans l’excellente revue musicale suisse Vibrations. Ou dans Siné Mensuel et dans Fluide Glacial.

Résumé :

Au français, il manque un mot, un verbe pour être exact : " se berroyer ", " je me berroie, tu te berroies, etc. " Sens : parler de soi avec une tendresse rosse, un cynisme feint, sans narcissisme excessif et avec un goût certain pour l’autoportrait bichonné. Origine du mot : l’écrivain, acteur et journaliste français Jackie Berroyer né à Reims en 1946. Soi est un sujet que Jackie Berroyer connaît comme sa poche. Il nous parle de lui comme un instituteur de son cancre préféré, impitoyable et émotif, la taloche caressante, précis et attentif. Parlons peu, parlons de moi, son deuxième livre au Dilettante, regroupe les chroniques données principalement à la revue suisse Vibrations (LA revue suisse sur la musique dans tous ses états), chroniques qu’il assortit d’exégèses attendries et distanciées. Comme dans ses proses il parle souvent de lui, j’entends déjà les commentaires : ah oui, du tout-à-l’ego sans passer par la case filtrage, irrespirable. Eh bien, non, car Berroyer berroie. D’abord, il nous parle des autres avec des larmes dans la plume ou des sourires plein la phrase : de Miles Davis souvent, sinon un peu de Miles Davis, parfois de Miles Davis, mais la plupart du temps des jazzmen et des soulwomen (dont la femme de Miles Davis), de Grant Green et de mille milliards d’autres musicos, de ses girlfriends passées, présentes et à venir, des potes de toujours et d’Emmanuel Lévinas et de Rory Gallagher, cite Corbière et Michel Serrault. Bref, " berroyer ", c’est parler de soi pour mieux aimer les autres, s’aimer soi pour mieux parler des autres. Le genre de livre bouée qu’on rouvre à chaque tangage, au moindre coup de bleu. Vive les berroyeurs ! 

On en parle :

Retrouver l’interview de Jackie Berroyer par Alexis Bernier dans Libération – 22.04.2017 

Disponible ici

 

Berroyer ne parle que de lui, mais c’est pour mieux parler d’autre chose. Dans ce livre, il reprend de vieilles chroniques musicales parues dans le magazine suisse" Vibrations ": il n’y parlait pas que de musique, mais beaucoup de lui – car il a toujours aimé parler d’autre chose… Il y ajoute des commentaires du jour, ce qui leur donne un vibrato, une distance, une drôlerie qui n’est qu’à lui :" J’aime de moins en moins ce que je fais, mais je n’ai pas les moyens de ne rien faire. "Quatre lignes plus loin :" Il suffirait pourtant de pas grand chose pour écrire un livre plus grand que moi. "Poilade ! 

Il a ce ton sardonique, faussement détaché, qui déroute et attrape. Il parle de ses ennuis d’argent en se marrant. Il raconte qu’il est couvert de jeunes femmes qui le quittent. Il nous fait vivre en direct ses histoires d’amour :" Je lui ai laissé un dernier message pour lui faire entendre que j’arrêtais de m’inquiéter pour elle. Mais je m’inquiète pour moi. " 

On a l’impression de le connaître par coeur, depuis le" Charlie Hebdo "des années 70 où il a fait ses premières armes. On l’a suivi ici et là, tiens ! c’est Berroyer qui écrit des dialogues et des scénars, qui passe sa tête à la télé, et dans des films, et même au théâtre… Il ne change pas, et pourtant il nous surprend toujours: jamais égotiste n’a été aussi curieux de tout, de Miles Davis à Benny Lévy, de la philosophie, qu’il pratique en dilettante (c’est-à-dire en profondeur), à son cancer des amygdales (mais il l’a soigné), d’Albert Marcoeur à James Blake, de José Spéret à Roger Parleremord. Il donne envie de se précipiter sur" Dust Sucker ", un album live de Captain Beefheart.

Jean-Luc Porquet, Le Canard Enchainé – 29 mars 2017.

 

Jackie Berroyer : c’est l’histoire d’un mec Jackie Berroyer parle de lui pour mieux évoquer les autres.
Un rêveur de ritournelles

Se retrouver aux éditions du Dilettante est un pléonasme pour ce rêveur de ritournelles, cet amoureux des Fender Stratocaster, cet obsédé de Miles Davis, cet amateur du grand Steve Earle. Entre deux évocations de concert, il lance:" Je suis angoissé, ça fait des semaines que je n’ai pas eu le cafard. " 
Alors on rit puis on pleure en cascade, comme si, attablé au bar des amis avec le professeur Choron, on évoquait les concerts de Bob Marley en gémissant sur la mort de John Lee Hooker avant de ressortir tous ses vinyles pour mieux s’écrouler en sanglots.  
" Parlons musique ", reprend Berroyer, soudain sérieux, avant d’ajouter:" Mais si je parle trop de musique, je n’ai plus de place pour parler d’amour. "Réaliste mais cornélien!  

Christine Ferniot, L’Express, 08-04-2017

 

ILS EN ONT PARLÉ…

 

Presse et web : 

Sam Olivier, FrancoFans Magazine – mars/avril 2017 – " Ça fera la rue Michel. " 

LIRE – mars 2017 – " Alors on rit puis on pleure en cascade (…) "

Brain Magazine – mars 2017 – disponible ICI

Global Magazine – avril 2017 – disponible ICI.

Rock & Folk – avril 2017 – " (…) vous pourriez croire que le monsieur est un insupportable égocentrique quand il est au contraire modeste et plus qu’humble et qu’en fait c’est un de ces causeurs doucement joyeux avec qui la balade compte plus que le point de vue final et qui pratique l’art antique de l’érudition cool et sans but, ouvertement pédagogique mais vachement satisfaisante. "

Jazz Magazine – mars 2017.

Le Monticule Musique – mars 2017 – disponible ICI.

Wukali – mars 2017 – disponible ICI.

À vos marques…tapage.fr – mars 2017 – disponible ICI.

Critiques libres – mars 2017 – " (…)un homme libre qui ne fait aucun concession à la facilité, la gloire et la fortune. "disponible ICI.

Couleurs JAZZ – Juillet 2017  –" (…) quelques extraits, les plus Jazz, pour vous donner envie de lire Jacky Berroyer, ce tendre et cocasse Narcisse, puis d’écouter les musiciens qu’il aime. L’homme est fin mélomane. "

disponible ICI

 

Radio et TV :

NovaNova Book Box par Richard Gaitet – 23 mars 2017 – à réécouter ICI.

France Culture – LES ÉMOIS de François Angelier – 14 mars 2017 – à réécouter ICI

Paris Première – ÇA BALANCE À PARIS – 11 mars 2017 – 

Nova – PLUS PRÈS DE TOI d’Édouard Baer – 8 mar s 2017 – à réécouter ICI.

France Inter – BOOMERANG d’Augustin Trapenard – 6 mars 2017 – à réécouter ici.

Canal +L’ÉMISSION d’ANTOINE, Antoine de Caunes – 4 mars 2017 – à réécouter ICI

France Inter – Popopop, Antoine de Caunes  – 31 août 2017 – Écouter ICI