L’Industrie du sexe et du poisson pané

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-083-6

Genre: Roman

Date de parution: 01/01/2004

Nombre de pages: 182

Couverture : atelier Civard

Prix: 14.5€

Exemplaire du tirage de tête: 58€

L’Industrie du sexe et du poisson pané

Découvertes

Cette fable érotique et salée est un grand roman celtique : des alcooliques, des poissons, des bateaux.

Catégorie :

Résumé :

Deux, elles sont deux, les sœurs Frossec, Frossec de Tribidec. La Gaëlle et la Gwenaëlle, blondes de crins, l’œil bleu et la chair lisse, héroïnes du dernier roman d’Emmanuel Pierrat. Fruits d’une oisiveté parentale consécutive au mazoutage des côtes, elles coulent un ennui crispé entre criée et pelotage, pêche en mer et prêche en chair(e), dépucelage et dégazage. Côté sexe, ça tangue flou, mord mou et le recours aux ustensiles faits main n’apporte que morosité et désillusions. L’idée, donc, de gagner Paris où cousin Yann tient échoppe sexy dans le quartier Montparnasse.
Commence alors pour nos deux oiselles un dessalage charnel de haute école, drivé serré par cousin Yann qui va leur faire vibrer toute la lyre et bosser les Annales. Rien n’est oublié : à un, à deux, à trois ; par-devant, par-derrière ; en le lieu élu ou par l’entrée des fournisseurs ; avec chien, clous, crottes et fouets ; en plein vent ou en sous-sol ; coup d’œil ou coup de reins. Bilan des courses, nos deux robustes finiront par trioler en famille avec cousin Yann qui s’en viendra ouvrir un magasin en pays breton. Et Pierrat de nous conter tout ça, avec des élans bateleurs et des minuties d’érudit. Patron, la même chose !

On en parle :

Muriel Beyer reçoit cette fois Emmanuel Pierrat pour un livre qui ne vous laissera sûrement pas de glace : L’industrie du sexe et du poisson pané… Âmes sensibles s’abstenir ! Pour voir l’entretien, cliquer :  ici
Terrafemina,
octobre 2008

Cette aventure semi-océanique et semi-érotique est une réussite prodigieuse. Il y a du Queneau chez Pierrat, revu par la bande de Charlie Hebdo. Pierrat use divinement bien des adjectifs, produisant ainsi un effet comique fondé sur le décalage permanent entre l’image et le mot qui l’exprime. C’est du grand art !

François Busnel, Dernières Nouvelles d’Alsace, 17/01/04.

 

Plongée minutieuse et multicolore, le trio se frottera à tous les vices et fantasmes, toutes les déviances aussi. À deux, à trois, à vingt. Par-devant, par-derrière. Dans les sous-sols, à l’air libre. Acteur ou spectateur. Avec ou sans animaux, parfois un peu scato, pas trop géronto. On ira même jeter un œil côté nécro.

A.I.-A., Libération.


Œuvre de salubrité publique (pardon, d’utilité lubrique), c’est surtout un roman désopilant et de très belle facture."    Frédéric Beigbéder, Voici.


Pierrat écrit dru et drôle. Sa vision des mœurs parisiennes et des snobismes libertins est sans pitié et loufoque.    Didier Pourquery, Metro.


De clubs échangistes en peep-shows, de backrooms en bordels, leur initiation tourne à la visite ethnographique du Paris cochon et de sa faune de noctambules dépravés. Une comédie de (mauvaises) mœurs aussi hilarante qu’édifiante, à savourer juste pour le plaisir.

Olivier Le Naire, L’Express.