Les Chiens à fouetter

Redécouvertes

ISBN: 978-2-84263-178-9

Genre: Essai

Date de parution: 26/08/2009

Nombre de pages: 192

Couverture : Le Dilettante

Prix: 10€

Les Chiens à fouetter

Redécouvertes

Pamphlet délicat en forme d’exercice imposé, où l’art de viser aux chevilles et de tacler sec s’exerce en maître, ce avec un toucher perlé tout ce qu’il y a de régalant.
Avec en prime le plateau du jeu de l'oie illustré par Maurice Henry, "Jeu de l'oie du petit homme de plume ".

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Résumé :

Qu’est-ce que la littérature ? se demandaient nos grands-mères. Est-ce une vocation tenace ou un commerce juteux, un rituel prescrit ou une source de plaisir ? Couche-t-on ? Découche-t-on ? Ma foi, prenez l’ensemble, liez en botte ou passez au mixeur, vous ne serez pas loin de la vérité. Cela vous a un goût de poussière et de sang, de fiel et de frangipane. Nauséeux et pourtant……En 1956, François Nourissier sort d’avoir été pendant trois ans secrétaire général des éditions Denoël. La littérature française, sa vie, ses oeuvres, il connaît ça comme sa poche, mais c’est une poche tout ce qu’il y a de revolver. D’où ce pamphlet délicat en forme d’exercice imposé, dédié au roi René (Julliard), où l’art de viser aux chevilles et de tacler sec s’exerce en maître, ce avec un toucher perlé tout ce qu’il y a de régalant.
La scène est à Tours (un Tours de toujours, sempiternellement post-Balzacien), où un jeune fiévreux, hanté d’envie brûlante, affichant un cynisme de confection, souffre d’être, inconnu, au fond de la salle et rêve d’aborder aux fastes du buffet des lettres. Mais comment fendre la foule ? Fendre une foule littéraire est un art. Il s’en ouvre à "Grantécrivin". Grantécrivin qui, élevé dans le sérail, en connaît les détours, lui fait les honneurs de la méthode, lui détaille le trousseau dont les clés ouvriront les accès utiles. On assiste alors à une visite de chai ou revue de matériel tout ce qu’il y a d’étonnante ; tout le paysage littéraire français de 1956 est mis à l’honneur : passage en revue des pontifes, pesage des caciques, pignons sur rue commentés en détail, ours de revues scrutés à la loupe, du museau à la griffe, analyse de cas, leçon d’esthétique. Bref, de quoi déniaiser le godelureau et aviver ses envies ou de quoi le dégoûter à jamais de l’encre, de la plume et de ceux qui les mêlent. La suite à la prochaine rentrée.

On en parle :

France-Culture – La Chronique de Philippe Meyer, le 17/02/11- 07h56 – 07h59

C’est drôle, merveilleusement écrit et d’une troublante actualité (…) On est frappé par la modernité de l’analyse (…) Jetez-vous sur les chiens à fouetter et faites passer !
Jérôme Garcin, La Provence, 14 février 2010

 

Un jeu amusant, cruel bien sûr, machiavélique pour tout dire.
Alfred Eibel, Valeurs actuelles, 24 décembre – 6 janvier 2010

 

Cette naissance du vedettariat, l’ancien président de l’Académie Goncourt la relie à ce qu’il nomme la" paracritique "(ce qu’on appelle aujourd’hui le buzz), qui fait naître une figure d’auteur, déconnectée de son livre.
Juliette Cerf, Le magazine littéraire, décembre 2009

 

Le mnde des livres n’est pas à un paradoxe près : un des plus beaux titres de la rentrée 2009 date de… 1956. Réédité par Le Dilettante, le manuel à l’usage de l’apprenti romancier, rédigé alors par un jeune espoir nommé François Nourissier, reste d’une brûlante actualité.
Corina Ciocârlie, Le Jeudi, 19 novembre 2009

 

C’est drôle, enlevé, et sans doute plein de bon sens : peut-être François Nourissier a-t-il suivi ses propres conseils pour devenir ce polyvalent des lettres et cet homme d’influence qui, au plaisir d’écrire ses livres, a ajouté celui de critiquer, de sélectionner et de couronner ceux des autres.
Michel Audétat, L’Hebdo, 4 novembre 2009

 

C’est jubilatoire, cruel et terriblement… d’actualité.
Jacques Lindeker, L’Alsace, 23 octobre 2009

 

Avec ce style inimitable, il n’a que deux romans en bibliographie en 56, Nourissier ne dissuade pas. Il égrène les ingrédient de la soupe littéraire, sa grosse marmite et sa voletaille de marmitons.
Intemporel texte que ces " 
Chiens à fouetter ". Remerciements affectueux au Dilettante de ressusciter 186 pages succulentes. Très poivrées.
Ne jamais oublier de lire et relire Nourissier. Jamais.

Benoît Delmas, Courrier International


C’est drôle, c’est subtil, c’est féroce. Peu importe que des noms que l’après-guerre a tirés de l’ombre y soient retournés. Cinquante ans après, si les chefs,les épices et les ronds de serviette ont changé, la cuisine, dans son mouvement, dans ses effluves, est restée à peu près la même. Mais ce qui n’a vraiment pas bougé, c’est la virtuosité au piano de François Nourissier.
Bernard Pivot, Le Journal du dimanche, 18 octobre 2009

 

De toutes les sentences qui claquent en

effet comme le fouet, celle-ci, associée à la mémoire d’Henri Calet, n’a pas fini de nous faire rougir.
Philippe Delaroche, Lire, octobre 2009

 

C’est surtout le Nourissier à perruque que l’on retiendra ici, digne héritier des chroniqueurs de l’époque classique qui dresse des portraits d’une troublante intensité, Paulhan, Lazareff, Aragon…
Gilles Magniont, Le Matricule des anges, septembre 2009

 

Comme toujours, la plume de Nourissier fait des ravages. Et à ce jeu-là, il n’a pas d’égal.
Le Point
, 1er octobre 2009

 

Balayant les genres, les familles et les carrières, allant d’un extrême à l’autre, vous croiserez mousquetaires de plume, dandys des années 1920 et vieux lions, Malraux, Paulhan et Aragon en tête, avant de vous laisser conduire le long des chemins d’une vanité dont les bornes kilométriques s’appellent dames, voitures et argent.
Thierry Richard, Le Magazine des livres, septembre – octobre 2009

 

Le meilleur livre de la rentrée, à s’offrir d’urgence.
Annick Geille, Service littéraire, septembre 2009

 

Néanmoins, dans une rentrée littéraire, il y a pire situation que d’être jouet ou victime de la rumeur, c’est de ne pas l’être. Au fond, la rumeur les rend tous nerveux sauf un, François Nourissier, le seul auteur de la rentrée 2009 qui considère ce théâtre d’ombres avec un certain détachement. Son livre Les chiens à fouetter (Le Dilettante), féroce pamphlet sur le milieu littéraire appelé à devenir un classique aussi indispensable que La littérature à l’estomac de Julien Gracq, n’a rien perdu de son mordant. Il était paru pour la première fois en 1956. Cinquante trois années : juste assez pour se mettre à distance de la rumeur et enfin séparer les livres du bruit qu’ils font.
Pierre Assouline, La République des livres, 14 septembre 2009

 

"Une merveille ", Michel Crépu
"Un bijou
", Patricia Martin
"Un régal", Olivia de Lamberterie
"Un pur chef d’œuvre", Arnaud Viviant
Le Masque et la Plume,
13 septembre 2009


Nous avons voulu actualiser ces recommandations à un jeune auteur ambitieux en listant les étapes incontournables pour devenir célèbre et s’introduire dans le monde des lettres aujourd’hui.
Emmanuelle de Boysson, blog-notes, 12 septembre 2009

 

D’anecdote en vacherie hilarante, Nourissier revendiquait une probité du texte. De quoi méditer aujourd’hui encore. Jacques Sterchi, La Liberté, septembre 2009

 

Lettres et le néant Un hilarant pamphlet moquant la vie littéraire parisienne.        

Nicolas Ungemuth, Le Figaro magazine, 5 septembre 2009

 

Les conseils mordants d’un futur caïd François Nourissier montre une vision féroce du monde littéraire. Mais ses conseils savent aussi être bienveillants :" Sauvez chaque jour dix minutes pour la culture physique, une heure pour le silence, et trois heures pour le travail ". Alain Beuve-Méry, Le Monde Des Livres, 28 août 2009

 

Homme de lettres mode d’emploi Nourissier esquisse une psychologie qui, elle, est éternelle : celle de l’écrivain à la fois présomptueux et fragile, calculateur et naïf, persuadé de son génie et accablé par ses limites.  Ouvrons la rentrée littéraire avec François Nourissier et une" frivolité ", c’est-à-dire une légereté, bienvenue. Étienne de Montéty, Le Figaro littéraire, 27 août 2009

 

Avec ce mode d’emploi infaillible, l’auteur livre une étude quasi-sociologique du paysage littéraro-éditorial (…) Incisif et tordant, le tout prend au final les allures d’un véritable jeu de l’oie…Barbara Lambert, Point de vue, 26 août – 1er septembre 2009

 

François Nourissier qui, pendant plus d’un demi siècle, a régné sur les rentrées littéraires, comploté pour la bonne cause, couronné, accompagné tant d’écrivains nouveaux, verra paraître le 26 août" Le Chiens à fouetter ". C’est du Nourissier pur jus, grinçant, brillant, altier. Jérôme Garcin, Le Nouvel observateur, 13-19 août 2009

 

Le" Milieu "littéraire : mode d’emploi
Chaque rentrée littéraire voit débouler son lot annuel de nouveaux auteurs. La réédition opportune d’un texte (vachard et savoureux) de François Nourissier sur les mœurs littéraires servira utilement à leur initiation. Saluons donc l’excellente initiative du Dilettante de nous restituer ce texte savoureux, agrémenté d’un" jeu de l’oie du petit homme de plume ", conçu en 1956 par le même Nourissier, avec des illustrations de Maurice Henry.
Daniel Garcia, Livres Hebdo, 3 juillet 2009