L’Aventure en bretelles suivi de Un Blanc chez les Rouges

Redécouvertes

ISBN: 978-2-84263-087-4

Genre: Nouvelles

Date de parution: 01/05/2004

Nombre de pages: 160

Couverture : atelier Civard

Prix: 13.5€

Préface de: Jean-Baptiste Chaumeil

L’Aventure en bretelles suivi de Un Blanc chez les Rouges

Redécouvertes
Deux facettes du génie de Jacques Perret à travers ses aventures de chercheur d’or, en Guyane, avec les Indiens Guayaki en Amazonie, écrites pour les journaux Le Matin et Voilà en 1932-33 et qui lui ont inspiré en 1944 trois nouvelles.

Résumé :

Le Blanc, c’est donc lui, Perret Jacques, l’épingleur de caporal, un mètre quatre-vingt-cinq de baroudeuse décontraction et d’ardente flânerie ; les Rouges ce seront eux, Indiens de la sylve guyanaise, industrieux, paisibles et hautement capiteux. L’affiche est au complet, alors levons le rideau : en 1930, deux nababs de la chaussure, d’or avides, financent une mission d’orpaillage en Guyane ; le musée de l’Homme bénit l’équipage.
Route !
De cette petite virée tropicale humide résulteront maints textes que voici : articles de journaux dans Un Blanc chez les Rouges, et nouvelles avec L’Aventure en bretelles. Tout en macérant dans l’air lourd comme de l’étoupe des sous-bois guyanais, pagayant furieux sur un fleuve aux mille bras, Perret, flanqué de l’ami Poubeau, croise une faune prévisible de blancs obnubilés, chasseurs d’or ou chercheurs de papillons, est reçu par les seigneurs du lieu, dont l’Indien Toucoutsi, chasseur d’agouti et s’adonne à des rituels basiques : suer, cuisiner, se protéger des insectes, se garder des dames et surtout s’engloutir dans les tréfonds du" carbet ", le sommier local, hamac dit-on en Europe. Cosse de toile pour notre graine de flemmard.
Et c’est sans doute, ce que nous retiendrons : au cœur de la forêt tropicale, offert, indémodable, autel à la déesse sieste : un hamac où renaître.

On en parle :

Les éditions Le Dilettante ont aujourd’hui l’idée succulente de rééditer dans un même volume une série d’articles (Un blanc chez les Rouges) et trois nouvelles (sous l’enseigne de L’Aventure en bretelles) de l’époque. Un" format poche "délectable, un plaisir de lecture comme on n’en trouve plus guère.
Michel Genson, Le Républicain lorrain, 13 juin 2004.

Chaque ligne est un délice, pétillante d’ironie, pétaradante d’invention, ciselée par un orfèvre bien peu conformiste, aussi farfelu que doué. Du grand art à la hussarde, on pense à Nimier (bien que Perret ne soit pas de la même génération). Bref, c’est profond sous des dehors légers et cocasses, c’est merveilleux, c’est ahurissant de savoir-faire, le bonheur de lecture est inversement proportionnel au tout petit nombre de pages, on adore, on en redemande et on clame, chapeau bas. Voilà qui s’appelle écrire, bigre !
Marianne Spozio, AVOIR-ALIRE, 25 mars 2020