La Soudure

Découvertes

ISBN: 9782842638214

Genre: Noir

Date de parution: 08/04/2015

Nombre de pages: 224

Couverture : © Larry Lee Photography/Corbis

Prix: 18€

Exemplaire du tirage de tête: 72€

La Soudure

Découvertes

Ryan et Cyndie sont jeunes, amoureux, paumés, sans boulot ni argent, et rêvent de s’insérer dans la société. Mais comment s’y prendre ? Un avocat-conseil (quoique véreux et prenant 10 %) conseille Ryan. Le deal ? Les bracos ? Le tapin ? Rien n’y fait : les retenues morales du jeune homme le font échouer à toutes ces formations diplômantes aux métiers de la délinquance. Heureusement, des Gitans ferrailleurs et un capitaine de péniche féru de littérature antique vont remettre Ryan sur le droit chemin : il se fera voleur. Militant voleur.

Catégorie :

Résumé :

Tremblez faiseurs et vous indignes passeurs de momies et autres fourgueurs de mornifle littéraire, le Guyard circus is back in town ! Les yeux regagnent leurs orbites en catastrophe, les pendules sont remises à l’heure au pas de charge, on retouche terre dans l’euphorie : voilà du vrai, du velu et du carné. Voilà de l’écriture ! Après l’épopée philosophico-carcérale de La Zonzon, après une montée en chaire d’anthologie pour 33 leçons de philosophie voyoutes, voilà La Soudure qui est, je n’apprends rien à personne, l’art de boucler son mois et de fusionner les métaux. Romance chienne pour Gitan technophile, saga en roue libre pour quelques éborgnés de la vie. J’énonce : Lui, c’est Ryan Moreau, impatient-né et dentellier-soudeur virtuose, elle, c’est Cyndie Roux, une gentille téléportée du bulbe qui vit d’amour pur et d’art métallique ; autour de ces accortes tourtereaux démonétisés et sans enfant gravite une galaxie de monstres joviaux comme maître Cube, obèse avocat marron, les patibulaires frères Patrac, Kristopher, compagnon de route et de déroute, la reine Josépha, impératrice des caravanes. Et tout ce beau monde d’affiner à l’infini l’art de gagner plus en travaillant peu, si ce n’est en trafiquant de l’herbe louche ou de la poudre d’escampette, en désossant les 4 X 4 et en rêvant méthode, planning et dividende. Après passage par la case prison et embrasement généralisé, tout cela aurait pu mal finir, dans l’hécatombe et le déficit, si ce n’était l’appui poétique d’un capitaine lyrique aux élans homériques qui remettra à flot tout ce beau monde. Alors quoi, en définitive ? Eh bien c’est : " criard, vulgaire, agressif et disproportionné comme une femme saoule qui accouche debout (…) absolument mochetingue, mais joyeusement barbare, délicieusement obscène comme un bikini de petite fille taillé dans une escalope crue. " C’est l’auteur qui le dit, croyons-le. 

On en parle :

Pièces détachées

Ryan travaille à temps partiel dans une usine d’emballage de poulets congelés. Cyndie, déficiente mentale légère, joue les Calder du pauvre en soudant des ferrailles dépareillées. Et leur love story patauge dans le cambouis de Mégane RS tuning ou de Golf TDI volées, entre Nîmes et le Grau-du-Roi. Jusqu’à ce que des rêves d’Odyssée donnent un nouveau cap à leur chienne de vie… Avec la gouaille d’un Simonin moderne, la rage d’un Georges Darien et la folie d’un Chester Himes, Alain Guyard (écrivain, mais aussi philosophe dans les prisons, les hôpitaux, les salles des fêtes et les bistrots) signe avec cette grandiose Soudure un roman noir incandescent, érudit et inspiré, hanté de personnages fumeux (des gitans désosseurs de 4 x 4, des barbus dealers, un avocat marron) et de formules découpées… au chalumeau.
Philippe Blanchet, LE FIGARO MAGAZINE, 1er au 7 mai 2015


Voltigeur de la philosophie, Alain Guyard commet un polar rocambolesque et truculent, où planent les ombres rigolardes de Socrate et de Ribouldingue. 
Frédéric Pagès, LE CANARD ENCHAÎNÉ, 8 avril 2015

La Soudure, une pépite littéraire signée Alain Guyard  
A real pleasure. A punchy, carved and inspired writing !

Les éditions Le Dilettante publient régulièrement des petites pépipes littéraires où l’excellence de l’écriture sublime l’originalité de l’histoire et la façon dont l’auteur la traite. C’est en quelque sorte leur signature, leur originalité et le livre d’Alain Guyard en fait partie indéniablement.

La Soudure est une réécriture de l’Odyssée d’Homère dans la France du XXIe siècle. Ne vous attendez pas à lire une nouvelle version de l’Ulysse de Joyce, il n’y a strictement aucun rapport tant au niveau du style qu’au niveau du contenu. Alain Guyard revisite ce mythe, mais à sa façon, façon qui lui est très personnelle, et c’est cette démarche que le lecteur ne peut qu’apprécier.

L’auteur est celui qui définit le mieux le contenu de son œuvre : " c’est criard, vulgaire, agressif et disproportionné comme une femme saoule qui accouche debout… absolument mochetingue, mais joyeusement barbare, délicieusement obscène comme un bikini de petite fille taillée dans une escalope crue ". Non seulement vous avez un avant-goût du style de l’auteur, mais en plus le critique ne peut rajouter un mot de plus tant tout est dit.

Alain Guyard fait preuve d’une grande inventivité, faisant des rapprochements que seul lui sait faire, il arrive à créer une sorte de religion basée sur le culte de Sainte Sara qui ne serait autre que la princesse Kali et dont Héraclite fut le grand prêtre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteur est doté d’une solide imagination et d’une grande culture classique. Et son talent n’est-il pas justement de savoir intelligemment l’adapter à notre époque. Mais en plus il sait faire montre d’une poésie certaine dans son écriture : "  le père parlait peu mais buvait doucement, longuement, beaucoup comme font les pêcheurs d’huitres perlières quand ils s’emplissent d’air avant de descendre en apnée. "

Je pense n’est-ce-pas que les lecteurs de ces quelques lignes ont compris que j’ai pris énormément de plaisir à la lecture de La Soudure, et qu’il ne leur reste plus qu’à aller investir 18 euros de bonheur chez leur libraire favori…

Emile Cougut,  WUKALI,11 avril 2015

 

Les médias en parlent…

Charles-Emmanuel De Torcy, ATLANTICO, 7 juin 2015 

 Laurent  Dehossay," Livrés à domicile "RTBF, 4 mai 2015 (curseur : 21 ‘ 31)

Thierry Boillot, L’ALSACE, le 27 avril 2015
Laurent Dehossay, LE SOIR (Belgique) – le 25-26 avril 2015
Rédaction,TÉLÉPRO (Belgique) – le 24 avril 2015
Aurélie Granmont,NICE MATIN/VAR MATIN – le 23 avril 2015
Franck Boitelle,PARIS-NORMANDIE, LE PROGRÈS, HAVRE LIBRE – le 23 avril 2015

Franck Bart, MEDIAPART, 12 avril 2015 

Denis Billamboz, VOIR.CA, 8 avril 2015

Delphine Cambet, ADDICT CULTURE, 8 avril 2015