Jours de dèche

Découvertes

ISBN: 9782842639556

Genre: Roman

Date de parution: 22/08/2018

Nombre de pages: 258

Couverture : Camille Cazaubon

Prix: 18€

Exemplaire du tirage de tête: 72€

Jours de dèche

Découvertes

Voici un premier roman bref et poignant sur un sujet grave (la dépression et le suicide) traité sans misérabilisme ni pathos, avec une mise en œuvre romanesque assez proche du polar et conduite au pas de charge dans un style limpide, épuré et précis où chaque mot affûté telle une pointe de flèche fait mouche.

Catégorie :

Résumé :

Est dans la dèche qui a déchu, a déchu qui est en déchéance, qui est tombé, s’est retrouvé, tel un déchet, à ras de terre, à fleur de sol.
Pour le poissard, le dénué, s’amorce alors des jours de misère qui comptent triple et qu’il va falloir endurer en avançant sur les coudes, patiemment et sans trembler.
Ce sont pareils jours que nous chronique par le menu Didier Delome. Jusqu’à un certain moment, sa vie de galeriste parisien, de dispendieux dandy, était une fête où tous les vins coulaient, une fiesta surpeuplée dont il fendait la foule, verre en main et perroquet à l’épaule. Puis tout s’est défait, a sombré dans un chaos dépressif, une nuit poisseuse, grouillante de cafards, que le suicide, raté, ne peut engloutir et s’achève par l’intervention des huissiers. Out. À la SPA les aras, à l’encan l’art et à la rue l’homme du monde. On assiste alors, narré jour après jour, à une infatigable reconquête de soi, à un méthodique et impitoyable exercice de reconfiguration : vie chiche, à la piécette près, survie au cordeau, chaque objet comptant, mesurer les déplacements et surtout faire face, faire avec autrui, renouer.
De Villiers-le-Bel à Reuilly-Diderot, du RER à la dérade permanente, d’un hébergement l’autre, rue après rue, au fil d’entretiens d’embauche sans vrais lendemains, le personnage surnage, espère, redoute. Rien ne vient. Seul sol ferme où, sans bâtir, faire germer : l’écriture, là, présente. Alors écrire envers et contre tout. En espérance. Demain est un autre jour.

On en parle :

AUDIOVISUEL

Une trouvaille très sympathique. Un livre étonnant et très beau.
Le coup de coeur de Michel Crépu, France Inter Le Masque et La Plume, 29 juillet 2018

On ne sait pas très bien si Didier Delome est le narrateur de ce livre, mais ce qui est sûr c’est que le narrateur est un ancien galeriste, qui avait plein d’argent, avait les femmes dans son lit, côtoyé du monde… Son affaire s’écroule, il va se faire expulser de chez lui, il décide de se suicider, il échoue, le lendemain les huissiers arrivent et le jette dehors.
Et ce roman, c’est en fait sa lente remontée à la surface. Ca pourrait être un roman triste, un roman dur, les thématiques le sont d’ailleurs, mais en fait c’est un roman qui est un peu piquant et très tendre aussi, car le personnage est un peu original, un éternel optimiste. C’est un roman qui fait du bien ! Lisez le !
Marie Van Cutsem, RTBF Livrés à domicile, 11 juillet 2018 (à partir de 23′)

C’est un petit peu ce qu’on pourrait appeler un nouveau pauvre. C’est un homme très snob. Un galeriste qui a eu beaucoup d’argent, qui a énormément dépensé et qui du jour au lendemain, on ne sait pas très bien pourquoi, se retrouve à la rue. Avec un bon de logement. Huit jours à passer dans un hôtel. Alors évidemment il s’imagine qu’il s’agit d’un palace du seizième ; et non, il se retrouve dans le 9.3. Et là c’est très drôle car il écrit d’une manière très marrante, un style très parlé, très vivant. Ce qui est amusant c’est la confrontation de deux mondes… Cela ferait un film formidable avec Depardieu, il serait sublime là-dedans. C’est un très beau roman !
Brigitte Namour, Librairie Lilly dans la Vallée, France 3 Normandie, 21 septembre 2018

C’est un vrai délice, c’est hilarant, ça déclenche le rire immédiat
C’est une écriture parlée, très vivante
Un roman qui fait du bien à la lecture
Interview avec Eddy Caekelberghs, RTBF La 1ère Majuscules, 23 juin 2019

PRESSE NATIONALE

La victoire en déchantant
Ce Léautaud des temps modernes est un ancien galeriste qui a fait à plusieurs reprises le tour du monde, et en première classe. (…) Dans le brouhaha de la rentrée littéraire, un homme modeste sort un modeste récit.
Jours de dèche est la chronique d’une chute vertigineuse, mais aussi le témoignage d’une certaine générosité sociale : grâce à sa bonne fée, l’auteur survit. Dans un monde où il ne peut plus penser qu’au jour le jour, sans dépenser plus de 5 euros au quotidien. Jamais dramatique, toujours digne et presque joyeux, l’auteur raconte tout cela avec un style simple : c’est ce qu’on entrevoit parfois au journal de 20 heures et qu’on se dépêche d’oublier. On n’oubliera pas ce livre pour autant.
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine, 31 août 2018

Même les riches peuvent avoir besoin d’une assistante sociale
Paris. Un jour. Un matin. Les huissiers. Et pire : les forces de l’ordre. Ce n’est pas un groupe de migrants que l’on expulse : juste un galeriste désormais fauché plus ras que les blés. Jours de dèche fait mouche. Didier Delome, lui, virevolte.
Dans cette folie douce, tout est disproportionné: l’expérience de la misère pour qui a connu l’opulence devient une source d’étonnements simples et journaliers. Et c’est à ses côtés que le lecteur traverse un roman diaboliquement beckettien. …. C’est le héros sublime, Molloy — l’homme qui suçait des cailloux après les avoir savamment fait transiter entre ses différentes poches —qui ressuscite.
Passer de la splendeur à la misère, avant de redevenir, de se reconquérir : traverser la déchéance… Et tout cela avec une langue délicieuse, aux lointains accents intellectuels — et un humour qui rappelle combien l’autodérision importe. Cruciale, même.
Oh, à ce titre, confidence de l’éditeur : ne cherchez pas Didier Delome sur internet. Il n’existe pas. Mais Le Dilettante fera paraître un prochain écrit sur son enfance dans les années 60 — comme un prequel, et un autre roman, plus contemporain de cet homme qui a tout vu, tout lu, tout su… Et préserve son mystère.
Nicolas Gary, Actualitté, 04 septembre 2018

La petite prouesse du roman est de garder le texte loin de tout misérabilisme et la personnalité sympathique du modeste héros, discrètement digne, est pour beaucoup dans cette paradoxale fraîcheur.
Agnès Léglise, Rock & Folk, Septembre 2018

On compte sur vous. Il ne faudrait pas, pour lui, qu’après la mouscaille, ce fut le fiasco. Car son livre, son premier, qui est d’un rescapé, ne doit pas être englouti par le flot de la rentrée ni noyé par les romanciers trop cossus.
Un sac Hermès dans une main, un MacBookPro dans l’autre et avec 100 euros en poche, Didier Delome se retrouva à la rue. Jours de dèche est le récit, plutôt gracieux, de sa disgrâce. Pas trace en effet ni de colère ni d’amertume. Nulle plainte, aucun ressentiment – sinon contre lui-même.
D’avoir coupé les ponts avec son passé, ses enfants, ses amis, lui donne le sentiment de vivre une nouvelle vie. Elle sera littéraire. Sur le marché du travail, je ne vaux pas tripette, constate-t-il au terme de ce premier volume. Au moins ai-je des tas de romans qui ne demandent qu’à éclore sur le papier. Après la dèche, la pêche.
Jérôme Garcin, L’Obs, 27 septembre 2018

Il menait la grande vie, qui soudain s’est rétrécie. Galeriste parisien, scintillant dandy, dispendieux mondain… Le vent a tourné, et, pan, le voilà comme un rat, jeté à la rue. Un type brillant et surqualifié, qui ne retrouvera donc pas d’emploi. Comment se reconstruire alors ? En tirant de ce cataclysme personnel un premier roman remarquable.
Gilles Chenaille, Marie Claire, Novembre 2018

Noblesse oblige. L’expérience d’une dégringolade sociale minutieusement décrite.
Un homme à qui tout sourit sombre dans la misère et se reconstruit progressivement dans un premier roman attachant.
Le parcours du combattant de ceux qui sont partis dans les décors est décrit avec minutie et réalisme. Aucune colère, aucune revendication, aucune plainte dans ce roman autobiographique, mais une description minutieuse et innocente du nouveau monde que l’ancien riche découvre avec des manières de gentleman qui demeurent en dépit de tout, trouvant le bonheur dans le dénuement, la solitude et la pauvreté, et dans l’écriture.
Un roman atypique et étonnant, à grande portée philosophique, qui réussit à rendre noble et racée une dégringolade sociale.
Olivier Maulin, Valeurs Actuelles, 8 au 14 novembre 2018

Jours de dèche décrit l’infatigable reconquête de soi. D’un hébergement à l’autre, rue après rue, au fil d’entretiens d’embauché sans vrais lendemains, rien ne vient. Seul sol ferme : l’écriture. Alors, écrire envers et contre tout.
Willy Persello, Être, Automne 2018

PRESSE RÉGIONALE 

Écriture salvatrice
Il était galeriste et menait le grand train. Il évoluait dans cette faune comme un poisson dans l’eau. Tout semblait facile. Puis ce fut le déclin… Tout s’est accéléré. Suicide raté. Intervention des huissiers. Ils ont tout prix. Les perroquets confiés à la SPA, il est expulsé. À la rue, démuni. SDF. Clochard. Avec 100 euros en poche et un bon d’hébergement pour un hôtel paumé, en banlieue. C’est pas si mal, même s’il doit faire le lit et le ménage… Même si c’est pour une semaine. Après, il verra. Et ça continue. Une Bonne Fée le soutient, l’aide à grappiller une aide par-ci une autre par-là. Une prime…
Lyliane Mosca, L’Est Eclair, Septembre 2018

C’est non seulement drôlissime mais c’est aussi merveilleusement écrit. Didier Delome met sa remarquable maîtrise de la langue française au service du récit de ses déboires de galeriste menant grand train tombé dans la dèche, jeté à la rue par les huissiers avec pour seul bagage un sac de luxe et son ordinateur dernier cri. À lui les chambres d’hôtel exiguës et la recherche d’emploi La perle, ses entretiens d’embauche à la mairie de Paris. Hilarants. Les fonctionnaires doivent se mordre les doigts d’avoir laissé filer pareille plume. Et si flamboyant compagnon de bureau.
La Voix du Nord, 18 septembre 2018

Chronique d’un déclassé social
En couverture, des plumes aux couleurs éclatantes. Celles d’un perroquet ara. Le narrateur en possédait cinq magnifiques aras mais a dû s’en séparer. Cet ancien galeriste parisien a perdu beaucoup de plumes jusqu’à être mis à la porte par un huissier. Le soir même, il se retrouve hébergé dans un hôtel par les services sociaux. Commence, pour lui, la vie marquée par l’obtention de bons sociaux, du seul café en gobelet plastique par jour et de la vie en respirant moins fort. Heureusement, l’auteur a une plume. Loin de la plainte, laissant même ses enfants s’éloigner, il conte ses jours de déclassé social avec esprit et, lucide, se plie à la frugalité nécessaire.
Claude Maine, Ouest France, 18 octobre 2018

LIBRAIRIES

Vernon Subutex snobinard
Voilà que notre héros se retrouve à la rue, lui, qui à son heure de gloire dépensait sans compter, découvre le monde des aides sociales et de la grande banlieue. Il jette sur tout ça le regard d’un touriste étonné par tant d’exotisme, c’est très drôle (alors que le sujet ne s’y prête pas) et particulièrement bien écrit.
Frédéric Burkhardt de la FNAC Paris-Ternes   

La déchéance d’un dandy racontée avec un humour ravageur.
Fiction, mémoires ? Didier Delome fait le récit d’un célèbre galeriste parisien, dandy, flambeur, qui va tout perdre. Son immense loft, son chat, ses quatre aras (d’une valeur de 30 000 euros !!). On n’en connaît pas vraiment les raisons. Le livre démarre sur sa tentative de suicide, raté… et l’expulsion par un huissier. Il va connaître la dèche, totalement. Perdre aussi ses « amis », ses relations.
Grâce à sa bonne fée des services sociaux, il évitera la rue mais pas les hôtels sordides, en banlieue d’abord puis à Paris. Avec un humour ravageur, qui rend cette lecture très plaisante, l’auteur raconte ses « jours de dèche » où il doit compter chaque euro pour se nourrir, prendre un café (un luxe!), acheter Télérama… Il va aussi réapprendre à vivre, autrement, simplement, et, commencer à écrire.
Mila Boursier de la Librairie la Grande Ourse à Dieppe

WEB

Il y raconte la dégringolade d’un galeriste en vogue, jusqu’au fond du trou. Mais alors vraiment, le fond du fond, la dépression, le suicide, les huissiers, la rue. Et puis sa remontée vers d’autres cieux plus lumineux grâce à l’écriture. Un sujet déjà vu qui, ici, est transcendé par le ton de l’auteur, son humour irrésistible, son choix de mots qui font mouche. Et que de tendresse aussi en filigrane de ce roman optimiste !
LuCie & Co, 24 octobre 2019

Une leçon de vie
Didier Delome a un humour ravageur qui rend son écriture, son histoire particulièrement agréable à lire. Sur un sujet oh combien sérieux, il fait passer un souffle dʼoptimisme qui ne peut quʼenchanter ses lecteurs.
Émile Cougut, Wukali, 15 août 2018

Didier Delome nous offre un très bon roman de la rentrée littéraire qui nous offre l’espoir, malgré les blessures de la vie. Son histoire écrite avec un grand sens de l’humour, est très agréable à lire et vous emporte dès la première page.
Félix José Hernandez, Diario de la Marina, 17 août 2018

Dans son premier roman, Didier Delome évoque sans pathos ses années de galère, quand lui, l’ancien galeriste tombé dans la misère, tente de relever la tête par le biais de l’écriture et grâce à la bienveillance d’une dame.
Denis Billamboz, Benzine Magazine, 23 août 2018

On rit jaune ici ou là, on admire le calme placide et l’endurance de cet homme cultivé, fier de lui qui se métamorphose peu à peu. Les aides sociales sont épinglées avec une bienveillante ironie.
L’Hebdo des notes bibliographiques, 28 août 2018

Avec un sens de l’humour bien aiguisé et sans s’apitoyer sur son sort, Didier Delome nous fait part de sa descente aux enfers à travers cette confession d’une lucidité sans faille : le récit d’un homme cigale conscient de ses erreur passées qui, en faisant preuve d’humilité, a surmonté ses galères en retrouvant l’estime de soi.
Christine Le Garrec, À vos Marques Tapage, 1er septembre 2018

L’extraordinaire trouvaille de Didier Delome est d’avoir évité tout pathos et toute critique frontale en endossant le rôle du faux naïf, décalé, attachant, drôle et impertinent, sur les traces du persan de Montesquieu. La différence étant ici que, dans un esprit plus moderne, le héros se moque aussi de lui même. Si son ancien milieu d’artistes nantis est rapporté avec gourmandise, il n’en montre aucune nostalgie.
C’est aussi un émouvant hommage à l’écriture et à la beauté qui affleure à toutes les pages dans ce texte sensuel et jubilatoire. La fin est lumineuse.
Le lecteur, lui, se régale de cette confrontation décalée et ludique, de ce travestissement d’une réalité difficile que lui, les siens ou des proches ont pu côtoyer, dont avec élégance l’auteur parvient à le faire sourire tout en n’en gommant pas la nocivité.  Un roman sous forme d’autobiographie conduit d’une plume alerte, précise, subtile et pleine d’humour, avec le goût des mots affûtés qui font mouche. Un livre intelligent et drôle.
Dominique Baillon-Lalande, Encres Vagabondes, 08 octobre 2018   

Tel un phénix, il va renaître de ses cendres, un jour après l’autre et nous faire cadeau de ce premier roman à l’humour caustique et à la langue assez délicieuse et agréable à lire
Christelle Salvan, Dealer de lignes, 30 octobre 2018

Il y a un style tellement attachant, il va retrouver certains plaisirs simples comme le fait d’écrire.
Ce que j’ai énormément aimé dans cet ouvrage, c’est le coté humain et le coté alerte de l’écriture. Ce n’est pas une leçon car à aucun moment, il se dit « je suis un exemple », mais au moins il montre que, si on a la volonté au fond de soi, on peut remonter par soi-même.
Raphaël Prost, médiathèque Jean Grosjean de Baume les Dames, Diversion Magazine, 06 novembre 2018

Quel lecteur ne serait pas séduit par ce premier roman de Didier Delome ?
Un format agréable, une couverture éclatante de couleurs empruntées au plumage d’un perroquet et dès la première ligne, le sentiment que le sujet sort du commun. Le lecteur ne lâchera plus ce livre qui se lit comme un polar. C’est un récit autobiographique passionnant. À Paris, un galeriste mondain prépare son suicide avec sang-froid alors qu’il attend l’arrivée de la police et de l’huissier de justice venus l’expulser.
Rien n’est nostalgique dans ce roman, une nouvelle vie commence sans fards, indépendante et libre. Un premier roman prometteur.
Jacques Brachet, Evasion Mag, 12 novembre 2018

Ô comme il détonne ce roman : notamment par ses sujets et surtout par la façon dont ils sont abordés ! D’ailleurs, vu les thématiques, je dois dire que je suis plutôt confuse de l’admettre, mais à peine commencé et ma curiosité a été titillée jusqu’à atteindre un paroxysme presque malsain.
J’ai été bluffée par le style de l’auteur, qui aborde des sujets difficiles avec beaucoup de détachement et paradoxalement avec beaucoup d’empathie. L’écriture m’a permis d’accompagner le héros dans sa résilience. J’ai partagé ses peines, ses victoires étaient les miennes, et ses attentes aussi. Le héros est lucide et pragmatique, à aucun moment il ne tombe dans la colère ou le découragement. Sa capacité à s’accrocher à la vie et son adaptabilité sont redoutables et inspirantes.
Verdict : Alors que le roman commence sur un ton désespéré, il se termine avec une note d’espoir largement méritée.
Bib Hors Les Murs, 19 novembre 2018

Ce roman est plein d’espoir car le héros surmonte une période difficile et un changement de vie radical. Pauvre, au RSA, il réussit à sublimer cette situation difficile grâce à la force que lui procure l’écriture. Finalement il n’a jamais été si heureux. De plus, relativement âgé, le héros nous montre que les nouveaux départs peuvent se faire presque à n’importe quel âge.
Paul Lelièvre,Culture-Tops, 22 novembre 2018