Conrad Detrez

Découvertes

ISBN: 9782905344366

Genre: Poésie

Date de parution: 01/01/1990

Nombre de pages: 84

Couverture : Anne-Marie Adda

Exemplaire du tirage de tête: 30€

Conrad Detrez

Découvertes

Uniquement disponible en tirage de tête.

Résumé :

Dire en dix pieds, dix vers, et cela par cent fois, ce que furent la vie puis la mort, ce qu’est le souvenir d’un ami disparu: c’est ce qu’accomplit le poète William Cliff. Le monde sans Conrad n’est plus qu’une arène enneigée, un sol froid, vidé de sa violence lourde et chaleureuse. Pour le dire, un modèle, un guide: la Délie de Maurice Scève. Paroles, scènes, attitudes; remembrance que rompt parfois le grain plus dur qu’une cocasserie, d’une prière, ou l’aveu du poète peinant à clore son vers… Conrad Detrez, ou le long thrène du" frère abîmé dans la poussière ".

On en parle :

Avec ces vers, Cliff a jeté sur la tombe de Conrad un peu de ces étoiles du Sud qui avaient brillé pour lui dans un autre hémisphère. Dans une autre vie.
Jaques Franck, La Libre Belgique.

Cliff, on s’en doute, n’use d’aucune fioriture décorative, fait entrer dans la rigueur de sa forme le parler le plus quotidien, le plus dérisoire parfois. Mais l’authenticité de son affection et de son talent font qu’il accède, comme par enchantement, au mythe. Conrad Detrez n’aurait osé rêver aussi improbable et magistrale pérennité.
Jaques De Decker, Le Soir Belgique.

Une biographie en vers, divisée en chants, c’était risqué. Mais Cliff avait l’élan et le lyrisme nécessaires pour ramener à la vie une forme désuète.
L’Express.

Sa force nous livre de toute façon ces dizaines épiques et l’esprit se repose dans des lectures aussi bien vagabondes qu’intimes ou sensorielles. Loin des sentiers battus d’une poésie encombrée de trop de métaphores, ce thrène de mille vers retrace tout simplement la vie d’un homme.
Jean-Louis Damville, La France Monarchiste.

Ce bel hommage d’une parole poétique vaut bien des monuments funéraires de pierre et d’orgueil.
Patrick Kéchichian, Le Monde.

C’est une étrange entreprise, un hymne au souvenir où surgit parfois une cocasserie et où l’on s’aperçoit, quand l’auteur ne l’avoue pas lui-même, de la difficulté à clore certains vers. C’est réellement très émouvant.
Le Quotidien du Médecin.