Mon frère est fils unique

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-144-4

Genre: Traduction

Date de parution: 24/08/2007

Nombre de pages: 448

Couverture : D.R.

Prix: 25€

Traduit de: l'italien

Mon frère est fils unique

Découvertes

Les démêlés d’un adolescent avec sa famille modeste où l’on accepte mal son caractère rebelle, sa recherche éperdue, et longtemps vouée à l’échec, de l’amour, enfin les errances politiques des années soixante.

Résumé :

C’est l’histoire d’un qui s’appelle Accio. La scène est dans les années 60, en Italie : famille modeste, foi intacte. Accio nous prend par la main quand il est en bouton : tourment de la foi, lierre grimpant des tentations, école et parfum de confessionnal. On l’accompagne au fil d’une fugue, au vif des rixes et broncas familiales, on le suit au MSI, chez les néomussoliniens où il entre pour fronder un peu plus, joue les gribouilles et se fait sortir pour perturbation de concert (une fanfare américaine). Des tentations, le lierre grimpe encore et fleurit peu : branlette et déniaisement triste. Mais le noir de la chemise se fait libertaire au soleil de Francesca, tantôt radieuse "Walkyrie milanaise", tantôt statue de sel, et Accio passe du Duce aux camarades : action révolutionnaire, manifs, piquets de grèves, coups encore, coups toujours, jusqu’à la mort, la clandestinité. La boucle se bouclera comme de juste : dans un confessionnal. Ainsi va la vie d’Accio Benassi, fils, frère et foutu furieux, entre madone et uppercut, fraternité et rendez-vous manqués, coups de cœur et coups de boules : entre Guerre froide et années de plomb, dix ans dans la vie de l’Italie moderne.

Le roman d’Antonio Pennacchi (Il Fasciocomunista) a été adapté au cinéma en 2007 par Daniele Luchetti.

On en parle :

Si Mon frère est fils unique reconstitue avec précision la dimension socio-politique de l’Italie des années soixante et ses mouvements extrémistes, ce roman aux accents que l’on devine autobiographique vaut d’abord par son souffle, son humour et son rythme qui semblent empruntés aux classiques de la comédie italienne.
L’Opinion indépendante du Sud-Ouest,
décembre 2007.

Un vrai roman picaresque aux accents de comédie italienne.
R.D., Valeurs actuelles, novembre 2007.

Mon frère est fils unique emporte le lecteur par la vivacité du récit, la drôlerie des dialogues et cet esprit frondeur emprunté à la comédie italienne. Comme dans un film de Risi, la farce tourne à la tragédie. On voit venir le temps de la clandestinité, du terrorisme et le cauchemar de la guerre civile. Les très belles dernières pages sont aussi poignantes qu’une chanson d’autrefois rappelant les jours heureux.
Christian Authier, Le Figaro littéraire, octobre 2007.

Un roman haut en couleur, à la fois comédie, tragédie et récit initiatique.
Ciné Live,
octobre 2007.

Dynamisé par la fougue d’Accio et sa parole impulsive et sans concession, le récit retrace à brûle-pourpoint les bagarres fraternelles, les provocations et les règlements de comptes entre camps opposés, mais aussi les errements
de celui qui se revendique comme un “chien sans collier”. (…) Décapant et sans tabous, le récit personnel de cette époque de luttes offre de nouvelles clés pour comprendre cette décennie qui déboucha sur les années de plomb.
Julia Dubreuil, La Gazette du Nord Pas-de-Calais, octobre 2007.

Antonio Pennacchi ne (con)cède rien à la séduction et apparaît sans fard, ni trompettes. Dans la vraie vie, il a emprunté un itinéraire politique surprenant. Ambiancé à l’adolescence par le MSI, il s’en fait exclure rapidement au milieu des années 60 avant de rejoindre les rangs d’un groupuscule marxiste-léniniste durant les" années de plomb ". (…) Ce gars n’est, de toute évidence, à l’aise nulle part. Et surtout pas dans sa famille, qu’il décrit comme une assemblée de prolos simplets traumatisés par la guerre et les vingts ans de règne du fascisme.
Rico Rizzitelli, So Foot, octobre 2007.

Il y a des livres en chair et en os, plus vivants que d’autres. Mon frère est fils unique est de ceux-là, dont la très bonne adaptation de Daniele Lucchetti a, de l’autre côté des Alpes, rouvert le chapitre des années 70. On peut aussi dévorer l’original, 400 pages pleines de disputes familiales et de fureur politique, signées par celui qu’en Italie on surnomme" l’écrivain-ouvrier ": Antonio Pennacchi, qui l’a nourri d’une belle partie de ses errances.
François-Guillaume Lorrain, Le Point, septembre 2007.

Si le roman compte plus de 400 pages, il se lit d’une traite, parce que le narrateur nous emporte dans son récit avec une énergie débordante avec son franc-parler irrésistible et son esprit canaille. Un très bon moment de lecture !
Anne-Sophie Demonchy, La Lettrine.
Découvrez son entretien video avec Antonio Pennacchi.

Autant que pour sa" lecture "de l’Italie pré-années de plomb, le roman vaut par la justesse du portrait d’Accio, et ce qui arrive après son activisme politique (le roman gagne alors en émotion pure) : combien de militants se sont mis à la politique pour trouver une deuxième famille plus que pour agir? On reconnaîtra alors à Penacchi la réussite dans son exercice difficile: il porte sur lui-même un regard qui n’a rien d’angélique.
Hubert Artus, rue 89, septembre 2007.

Au programme: un peu de séminaire, des engueulades avec les parents, des fugues, des manifs, des débats fumeux et enfumés, des bastons, des gueules de bois, des enthousiasmes sentimentaux, des amours déçues, des rêves brisés. Et même une rencontre avec Pasolini! Sous la plume lumineuse et souvent drôle de Pennacchi, ni remords ni regret, juste un peu de nostalgie pour le temps des camarades. Qu’ils fussent de droite ou de gauche.
Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine, septembre 2007.

Il y a quelque chose du roman picaresque dans Mon frère est fils unique et on retrouve le côté obstiné et drôle de Lazarillo de Tormes chez Antonio Pennacchi. Cette autobiographie politique a le rythme, la drôlerie, la gravité aussi des épopées espagnoles. (…) C’est l’une des bonnes surprises de la rentrée littéraire. On attend la suite.
Emmanuel Hecht, Les Echos, septembre 2007.

Cette langue très originale explique la réussite de
Mon frère est fils unique, un roman picaresque parcouru par une énergie inépuisable, qui propose une chronique hilarante et absolument anti-idéologique d’une époque où les jeunes voulaient tout et où la famille politique remplaçait souvent les liens de sang.
Fabio Gambaro, Le Monde des livres, septembre 2007.

Che casino! L’école, la religion, la tentation fasciste, puis anarchiste et révolutionnaire… Tout ça pour finir au confessionnal. Plus qu’une autobiographie, voilà une biographie italienne émouvante.
Nicolas André, La Voix du Nord, septembre 2007.

À côté des événements personnels, on voit défiler l’histoire de l’Italie d’après guerre jusqu’à la fin des années ’60. Les injustices, la contestation, la liberté sexuelle, la répression et la  "stratégie de la tension" . Par le biais de son personnage, Pennacchi prend une position nette en dénonçant la violence de l’état, avec ses bombes, celles de Piazza Fontana à Milan, des trains et de la gare de Bologne, qui ont permis aux partis au pouvoir de se maintenir en place.
Stefano Palombari, L’Italie à Paris, septembre 2007.

Revendiqué ouvertement comme autobiographique, Il Fasciocomunista est un roman d’éducation drôle et mouvementé,  cruel et tendre à la fois, un peu dans la veine du néoréalisme italien des années 1950. (…) Mon frère est fils unique est un beau roman de moeurs à l’italienne, sensible et plein d’humour.
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo, juin 2007.