La Libellule de ses huit ans

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-068-3

Genre: Roman

Date de parution: 03/02/2003

Nombre de pages: 250

Couverture : Claude Fraysse

Prix: 16€

Exemplaire du tirage de tête: 64€

La Libellule de ses huit ans

Découvertes

Fio Régale, une artiste-peintre fait face au succès, épaulée par Zora Marprelate, experte en misanthropie.

Catégorie :

Résumé :

Fio, son sourire, flotte et volette tout au fil de l’Histoire, de tombe en visage, de potence en caresse. Un jour, il s’incarne et Fio entre dans le temps. Une mamé caravanière, des parents braqueurs et vite disparus, une vie entre tableau noir et porte en fer qui s’ouvre au chantage et à la peinture comme à des plaisirs domestiques. Un jour, elle se voit enlevée par ses victimes, princesse raflée, portée dans un château hanté de masques curieux disposés autour d’un mort. De retour entre ses murs, elle y retrouve Zora, ex-mannequin, aventurière et misanthrope. Réapparaît alors ce Charles Folquet qui exécute son enlèvement sur ordre du mystérieux – et feu – Ambrose Abercombrie. Fio se laisse porter, modeler, moduler jusqu’à ce tout s’abolisse et Fio s’en retourne au fleuve pour s’y diluer doucement.
Martin Page nous conte l’histoire d’une note, d’une nuance ; d’un personnage verlainien qui ne "pèse ni ne pose", une plume balancée dans le froid. Fio ou celle que l’on a cru apercevoir.

On en parle :

Cher Martin Page, (…)
Depuis combien de temps n’a-t-on pas été aussi sensible, émouvant et drôle que vous ? Eh bien, depuis vous, justement ! Des facilités ? Il y en a, et en rafales. Mais aussi des instants de grâce comme rarement lus. Des pages d’anthologie sur notre époque (télé, célébrité, branchitude). C’est un roman d’esclavage : comment devient-on soumis à tout ce qui vient parasiter les sentiments ? Pourquoi obéit-on à la dictature de tout ce qui n’est pas fragile, essentiel, à tout, en bref, ce qui n’est pas l’amour fou ? La réponse, évanescente, a la forme d’une libellule.
Yann Moix, Elle, du 10 au 16 février 2003.

Illuminé par les trouvailles stylistiques, ce roman sur une cabale destructrice concilie la gravité du propos et la légèreté d’une écriture savoureuse.
Pascal Paillardet, La Vie.

Une grande œuvre se construit, c’est un martinpageophile qui vous le certifie.
Patrick Foulhoux, Rolling Stone.

Martin Page est un coriace bretteur. Les attaches de la réalité se rompent sous son fleuret. Son escrime littéraire est un enchaînement de touches alertes et inattendues.
P.P., Le Matricule des anges.