Ferenczi et moi

ISBN: 9791030800517

Genre: Biographie

Date de parution: 14/10/2021

Prix: 17 €

Exemplaire du tirage de tête: 68€

Ferenczi et moi

Lionel Lecœur s’en est allé gîter haut dans l’arbre généalogique de sa femme, faire retraite dans l’histoire vibrante et poignante de la famille des éditeurs Ferenczi. Il nous la narre non avec la sécheresse d’un érudit débitant son fichier, mais sur un mode romanesque vibrant et émouvant, à la cadence d’une saga familiale tout en ombres et lumière.

Résumé :

Quand on a peur de tout, comme l’avoue le narrateur de ce premier roman, le meilleur asile est sans doute un arbre, entendez un arbre généalogique dont les branches et les ramures vous offrent le refuge d’un passé souvent héroïque. Tel est le cas de Lionel Lecœur qui s’en est allé gîter haut dans l’arbre généalogique de sa femme, faire retraite dans l’histoire vibrante et poignante de la famille des éditeurs Ferenczi. Né Jozsef Fischer, en 1855, à Baja, dans ce monde englouti que fut l’Autriche-Hongrie, le fondateur de la dynastie s’expatrie, pour cause de faillite familiale et d’antisémitisme, à Paris, où il trouve à subsister comme commis de librairie. Joseph mord au livre, à sa fabrication, sa vente, ses lecteurs, et se lance à corps perdu dans une aventure éditoriale hallucinante : ouverte par des publications Sans-Gêne, coquines et froufroutantes qui lui valent maints procès, la maison Ferenczi s’épanouit dans la littérature populaire, une usine à fictions où s’emploient les Arthur Bernède et Jean de La Hire et qu’emblématise au mieux l’invention, en 1912, du"petit livre", microformat où Simenon s’ébroua la plume. Soucieux de monter en gamme et de prendre pied dans la"vraie"littérature, Joseph, aidé de ses deux fils, Alexandre et Henri, conçoit et propulse dans l’entre-deux-guerres des séries comme"Les Œuvres inédites"ou"Le Livre moderne illustré"où paraissent Colette, Céline, Radiguet, Mauriac, Morand, etc., volumes auxquels maquette et illustration donnèrent une dimension artistique et quasi bibliophilique. La jalousie suscitée chez ses concurrents (notamment Fayard et Grasset) par le succès des Ferenczi, une réussite symbolisée par leur imposante imprimerie de Montrouge, trouva à s’assouvir à l’heure de l’Occupation où la maison fut"aryanisée"dans l’heure, la famille contrainte à l’exil ; Jean de La Hire s’empare un temps de sa direction avec l’aval de l’occupant, qui finit même par la racheter à un prix dérisoire. Reprise après la guerre par Henri, la maison disparaît deux ans après sa mort en 1966.

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