À l’origine de « Voyage, voyages », par Laurent Graff

Carte blanche de Laurent Graff

A l’origine de Voyage, voyages, il y a Béatrice, grande rousse athlétique de 43 ans, que je visite de temps en temps. Elle reçoit chez elle les après-midi ; le soir, elle est hôtesse dans une discothèque. Je suis accueilli avec un verre de gin ; il y a toujours des fleurs dans son salon. Nous bavardons de choses et d’autres en attendant de passer à la chambre. Béatrice aime les voyages et se paie une fois par an un bel hôtel sous les tropiques. Des affiches de cinéma ornent les murs de sa chambre. Les volets sont mi-clos : « Tu me déshabilles, aujourd’hui ? » Au pied de son lit, une valise rouge attend. Elle fait très bien l’amour et simule la passion avec talent. Je reste une heure et demie, environ. Après une première étreinte, nous nous reposons un peu adossés aux oreillers et nous reprenons notre conversation entamée au salon. Je lui demande quels sont ses projets de voyage. Elle hésite entre le Vietnam et les Seychelles. Cependant, elle me masse doucement les couilles jusqu’à ce que je bande de nouveau. « Avec ces histoires de grippe au Vietnam, ça me fait un peu peur d’y aller. » Puis elle me branle et me suce pour un deuxième orgasme. A la salle de bains, elle me fournit une serviette décorée de palmiers et un gel douche parfumé à la vanille des îles. Merci, Béatrice.

Le livre aux Enfers, par Emmanuel Pierrat

27/01/2004

Isidore et Cléopâtre, par Guillaume Tavard

27/01/2004