U.V.

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-076-8

Genre: Roman

Date de parution: 03/09/2003

Nombre de pages: 215

Couverture : atelier Civard

Prix: 15€

Exemplaire du tirage de tête: 60€

U.V.

Découvertes

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La villa d'une tribu bourgeoise sur une île, au plus fort de l’été et un inconnu qui fait comme chez lui.

Catégorie :

Résumé :

Une villa, sur une île, au plus fort de l’été. Un jour, un homme débarque et se présente comme l’ami de Philip. Seulement Philip n’est pas là. Il n’arrivera que demain, après-demain au pire, on ne sait pas. Et c’est là que s’opère un premier tri dans le collège des hommes : ceux qui d’emblée incommodent, et ceux qui s’installent. Celui-là s’installe, il se fond même tellement au décor qu’il s’avère vite le convive parfait, l’élément distrayant. Sur trois générations il n’en finit pas d’asseoir une sorte d’emprise, sinon de charme, au point que certains en viennent à le trouver irrésistible, et d’autres indispensable. Seul André-Pierre a décidé de se méfier. Il n’aime pas ce genre de type, balnéaire et bronzé, André-Pierre qui ne cesse de ressasser cette question : mais pourquoi Philip n’arrive-t-il pas ? Pour lui tout alimente l’inquiétude, jusqu’à cette canicule qui entête, qui échauffe les corps avant les esprits. Jamais il n’a fait aussi chaud, jamais la mer n’est apparue aussi souhaitable et haute, juste là, en bas des marches, par où Philip arrivera.
Patiemment, Joncour assemble ses pièces, maîtrise le volume des cris et les sautes de calme. Highsmith rôde non loin. Chabrol rit dans le jardin d’en face.

On en parle :

Son terrain, c’est la sauvagerie préhistorique se rejouant dans une banale poignée de main. Ou la démission munichoise recelée dans le regard qu’on fuit. On trouvera ici une écriture au milimètre, drôle, hyper subtile. La partie de tennis virant au cauchemard hitchcockien atteint à cet égard un vrai point de perfection.
Aude Lancelin, Le Nouvel Observateur, novembre 2003.

Serge Joncour excelle à distiller une tension qui monte crescendo. Ces U.V., récompensés par le prix France Télévision, se savourent jusqu’au dernier rayon. Avec d’autant plus de plaisir que l’écrivain maîtrise l’art de la chute.
Frédérique Bréhaut, Le Maine libre, novembre 2003.

Une bien sombre atmosphère pour ces vacances au soleil peu à peu transformées en huis clos angoissant : l’ensemble est une subtile exploration satirique des diverses facettes de la progression sociale et de la réussite. Inattendu, certes, mais l’ampleur du talent de Joncour s’y mesure une fois encore.
Jessica L. Nelson, Le Magazine littéraire, novembre 2003.

Serge Joncour cuit ses personnages à petit feu dans l’eau de mer. U.V. est un succulent roman pour faire durer les chaleurs d’été.
Didier Pourquery, Metro, avril 2004.

Mêlant habilement l’introspection et les scènes de genre, il s’insinue au coeur  d’un huit clos qui rappelle  furieusement de grands films français comme Les Diaboliques ou La Piscine, et  évidemment, l’ironie cruelle de Claude Chabrol.
Jacques Lindecker, L’Alsace, novembre 2003.

Avec finesse, Serge Joncour brosse les non-dits, les névroses d’une famille. Un" Théorème "à la française.
V.S.D.,
avril 2004.

C’est drôle, inquiétant, plein d’humour et d’espièglerie, tout Serge Joncour.
Isabelle de Monvert-Chaussy, Sud-Ouest Dimanche.

Cette histoire d’intrusion d’un séducteur dans une famille chic en vacances en Bretagne n’a pas seulement emballé les téléspectateurs votants, même les Anglais se sont enthousiasmés pour cette écriture vive, moderne, drôle, cet art de ciseler les jalousies, les troubles, l’érotisme, et surtout la complexité douloureuse et cocasse des relations familiales.
Catherine Schwaab, Paris Match.

Et bien étrange cette espèce de huis clos dans lequel Joncour nous enferme pour un mystère qu se développe tout au long de son récit en une succession de faits qui, par eux-mêmes, n’ont rien de mystérieux, et c’est là tout son talent de romancier.
Pierre-Robert Leclercq, Le Monde des livres, septembre 2003.

On peut imaginer que n’importe quel auteur américain en aurait fait des tonnes sur un tel sujet, un gros pavé bien chargé de secrets et de psychologie de comptoir. Joncour évite ce travers, avec élégance, avec légèreté. Il joue sur l’ambiguïté de Boris pour générer un suspens digne des meilleurs thrillers en même tant qu’une incroyable tension érotique. En travaillant sur les mots, simplement, en offrant des possibles à chaque page, de nouvelles pistes au lecteur qui lui aussi voudrait bien savoir. Mais ne saura qu’à la fin !
Daniel Martin, La Montagne, 19 octobre 2003.