Denis Tillinac n’est plus

C’est peu dire que la disparition de Denis Tillinac m’affecte…
40 ans de compagnonnage sans la moindre fâcherie, ce qui au vu de mon caractère prouve bien que Denis a sa place au Paradis…
Parlant de Spleen en Corrèze que j’aimais particulièrement avec Jean-Paul Kauffman, il me dit qu’il connaissait bien l’auteur et proposa de me le présenter.
Que croyez-vous qu’il advînt de la rencontre entre le gaulliste catholique qui raillait l’esprit de Mai 68 et moi, indécrottable mécréant, héritier de cet esprit libertaire ?
Une belle amitié, tout simplement.
Comment ne pas rappeler que lorsque Le Dilettante n’était qu’un jeune et famélique éditeur, Denis, spontanément, nous hébergea sur le stand des éditions de La Table Ronde au Salon du livre de Paris, plusieurs années de suite.
J’ai été heureux à l’automne dernier de publier son recueil de poèmes, Sur le Pont des regrets, car l’expression poétique lui paraissait la forme la plus noble de la littérature.
Bref, pour qualifier Denis Tillinac, les mots qui me viennent sont bienveillance et générosité… vertus guère galvaudées.

Dominique Gaultier

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