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Albert Vidalie

Albert Vidalie, né en 1913, mort en 1971.
Retour de stalag (expérience qu’on retrouve dans les pages de ce recueil), Vidalie fusille la pendule pointeuse en 1945. A l’instar de Fallet, il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche : il va au charbon dès l’âge de douze ans. Il sera «apprenti-typographe, monteur de postes récepteurs, saute-ruisseau, apprenti relieur, garçon, charcutier, imprimeur, porteur aux Halles de Paris.»
A la Libération, cette époque «bénie pour les incertains», il est engagé à la radio sur la foi de quelques poèmes écrits en captivité. Il versifie, rewrite des papiers pour «France dimanche», pige dès 1946 pour des revues aux noms oubliés («Libertés», «Le Journal de Madagascar»…), écrit pour le théâtre où il obtient un certain succès avec «La Nuit romaine». Il meuble ainsi ses jours, jusqu’en 1952, année de la publication chez Julliard de «C’était donc vrai», son premier roman.
C’est pendant ces années qu’il commence à suivre ses «cours du soir». Des universités qui furent un labyrinthe où il se perdit en se cherchant. Saint-Germain-des-Prés, sa vie intellectuelle et artistique, ses théâtres et surtout ses nuits alambiquées.
Il est l’homme d’un succès unique, lyrique et échevelé : «Les loups sont entrés dans Paris», fleuron du répertoire de Serge Reggiani qui affirmait: «C’est pour moi l’auteur le plus important que j’ai eu la joie d’interpréter.» Vidaloche, comme l’appelait Blondin, écrivit d’autres chansons pour Germaine Montéro, Juliette Gréco, les Frères Jacques, Monique Morelli… Du nanan. Mais seuls ses loups sont entrés dans la postérité. L’auteur a pourtant une œuvre derrière lui, moins concise et plus charnue qu’un bouquet de romances.


Bibliographie chez d'autres éditeurs :

ROMANS :
C’était donc vrai, éd. Julliard, 1952.
Les Bijoutiers du clair de lune, éd. Denoël, 1954.
La Bonne Ferte, éd. Denoël, 1955.
Chandeleur l’artiste, éd. Julliard, 1958.
La Belle Française, éd. Denoël, 1959.
Le Pont des Arts, éd. Denoël, 1961.
Les Verdures de l’Ouest, éd. Denoël, 1964.

NOUVELLES :
Cadet la Rose, éd. Julliard, 1960.
Les Hussards de la Sorgue, éd. Denoël, 1968.

THÉÂTRE :
Les Mystères de Paris, d’après Eugène Sue,
revue L’avant-scène théâtre n°102, 1955.
La nuit romaine,
revue Paris-théâtre n°118, mars 1957.