Peine perdue

Découvertes

ISBN: 9782842639730

Genre: Roman

Date de parution: 02/01/2019

Nombre de pages: 192

Couverture : Bruno Lecuyer

Prix: 17€

Exemplaire du tirage de tête: 68€

Peine perdue

Découvertes

Vincent Delporte, musicien entre deux âges sur le point de partir en tournée, apprend le décès soudain de sa femme, Karen. Il s’étonne de n’éprouver aucun chagrin. Tandis qu’il prend la route, il cherche à comprendre la raison de son indifférence en se remémorant les années passées. Mais les souvenirs ne sont qu’une part de la vérité et l’amour n’est pas ce que l’on croit.

C'est un puzzle, chaque pièce compte. Surtout la dernière.

Catégorie :

Résumé :

D’un coup, sèchement, par un simple appel, Vincent l’apprend : Karen est morte, Karen s’est tuée au volant. Singulièrement, ce qui aurait dû le démanteler sur place, l’annihiler, ne le touche qu’à peine. La mort de Karen n’ouvre pas un gouffre mais cerne les contours d’une absence : Vincent Delporte, claviériste et compositeur, amateur de Haydn, n’aimait plus sa femme, Karen, star du street art. Et c’est à l’exploration subtile, nuance après nuance, de cet état d’être que va se livrer l’auteur, tout au long de ce roman.
Peine perdue, un titre qui n’aura jamais autant convenu à un livre, car Vincent va chercher en lui sa peine comme on remue le fouillis d’un tiroir, inventorie le vrac d’un grenier, à la recherche d’un objet perdu. Il n’y trouvera qu’"une mélancolie brumeuse qui, à la manière d’un doux clapot, lui lèche les rives de l’âme". Un manque lancinant, néanmoins, qui va l’amener à remonter le cours de leurs vies, objet après souvenir, d’instant en rencontre. Au fil de la route, reprise au sein d’un groupe vedette, on le voit retisser des liens rompus, affectifs et familiaux, réactiver des liaisons anciennes, mesurant ainsi le temps écoulé, l’usure des corps et le fléchissement des âmes. Sentant qu’il a sûrement été dépossédé d’une part de lui-même par l’ascendant de sa défunte femme, il se piste, tente de refaçonner ce qui serait sa vraie personnalité. En vain. L’impasse intérieure est là, qui ne donne que sur l’absence. Le coeur n’est pas un objet en consigne, à retrouver intact, c’est un muscle qu’on a tort de laisser fondre. Et le retendre ne sera que peine perdue : une lente déploration romanesque et désenchantée sur le temps et l’usure sournoise des amours.

On en parle :

AUDIOVISUEL

– Kent était l’invité d’Augustin Trapenard dans Boomerang sur France Inter, en direct, le mercredi 16 janvier 2019 : Kent vaut la peine

Dans cette époque dure, il est tout à fait dans l’air du temps de passer pour un bad boy. Il est de bon ton de ricaner. Il faut redevenir sensible, pleurer, se laisser émouvoir. On peut pleurer de joie aussi.

– Kent était l’invité d’Émilie Mazoyer dans Musique ! sur Europe 1, en direct, le vendredi 18 janvier 2019

– Kent, invité de Mélanie Croubalian sur RTS La 1ère dans Entre nous soit-dit pour une belle émission-portrait, le 1er février 2019 de 20 heures à 21 heures

– Kent, invité dans le Tohu-Bohu sur Radio VL, le 05 février 2019

– Kent, invité sur RCF Lyon dans Des livres et vous, par Laetitia de Traversay, le 08 février 2019

– Kent, invité sur la RTBF dans Majuscules, par Eddy Caekelberghs, le 17 mars 2019 –

– Kent, invité sur Radio Aligre dans La vie est un roman, par Yves Tenret, le 19 mars 2019

– Jean-Noël Levavasseur présente Peine perdue, sur Radio Rennes et Evasion, le 22 mars 2019

– Grande interview filmée pour Le Halo Magazine avec Victor Penin, le 28 mars 2019

– Kent, invité de Valère-Marie Marchand dans Bibliomanie sur Radio Libertaire, le 11 avril 2019

– Interview pour Radio Association, VFMradio, radiodOc et Antenne d’Oc

– Kent, invité d’Alexandre Lemière et Bertrand Bichaud dans l’émission La Conversation sur la RTS, le 31 mai 2019

PRESSE ÉCRITE NATIONALE

Coeur de Rockeur
Sapé et cravaté comme un milord, le dandy a oublié le look punk, presque grunge, de Starshooter (1977-1982), groupe de rock français énervé devenu culte. Kent fait semblant de se prendre au sérieux : Mais d’où me vient donc cette richesse ? Il faut dire que pour quelqu’un dont le vrai métier serait dilettante, il n’a jamais cessé de bosser, passant d’un disque à une bande dessinée, d’un polar à un roman, le tout entre deux concerts.(…)
Je marche et je me raconte une histoire et je la couche sur du papier avec une grande excitation, explique-t-il. Le point de départ de celle-ci fut la mort subite d’une de ses amies, qui l’avait profondément perturbé, et qu’il avait remisée dans un coin de (sa) tête. Dans le roman, elle s’appelle Karen, star du street-art, et s’est tuée dans un accident de voiture. C’est son mari, Vincent, qui va tenter de la raconter tout en revisitant sa propre histoire.
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo, 16 novembre 2018

Position privilégiée pour un observateur bienveillant et angle parfait pour un regard inhabituel dans la fiction rock, plus réaliste, moins fantasmé et sûrement plus honnête. La confrontation du héros avec la mort de sa femme et le déni destructeur qui s’ensuit vont bouleverser le musicien et ses certitudes et transformer profondément sa vision de son monde et de sa musique. Kent réussit ici un joli roman, sensible et juste, qui raconte, sans cynisme ni amertume, la vraie vie d’un paquet de musiciens talentueux et leur rend ainsi un hommage rare et mérité.
Agnès Léglise,  Rock & Folk , Janvier 2019

Le chanteur-dessinateur-auteur Kent nous donne un très beau roman sans concession sur l’égo artistique et la désillusion amoureuse.
Claire Julliard, L’Obs, 10 janvier 2019

Betsy Partie
Doué dans son maniement de la langue, Kent a dépassé le format de la chanson pour publier aussi sept romans dont les titres semblent avoir toujours raconté quelque chose comme une mélancolie, ou une solitude désolée. Avec beaucoup de retenue et de finesse toutefois, tandis que de nombreuses chansons qui paraissaient régulièrement en single ou en album semblaient comparativement, elles, très enjouées parfois.
Ce tout nouveau Peine perdue propose un double constat. D’abord désolé de l’impuissance des êtres face au passage du temps qui transforme les corps et les existences, il donne la mesure de l’expérience et de la puissance des émotions. À la suite d’un deuil, Kent s’interroge en particulier sur le sentiment amoureux, et à ces moments où le déchirement conduit au détachement. Avec le temps, Betsy est partie, Karen aussi.
Éric Dussert, Le Matricule des Anges, Janvier 2019

Kent a plus d’une corde à son arc
Télérama, 12 au 18 janvier 2019

Musicien et mercenaire désabusé
Dans son sixième roman, le chanteur livre un récit d’une grande fluidité avec une galerie de portraits vivants, loin des stéréotypes et des poncifs. Au total, une intrigue parfaitement ficelée courant sur vingt-deux chapitres complétés par un épilogue, un protagoniste particulièrement attachant, des personnages bien croqués, des dialogues sur mesure, un coup de théâtre final et une sensibilité qui sonne à merveille. Que demander de plus ?
Thierry Clermont, Le Figaro Littéraire, 17 janvier 2019

Le chagrin récalcitrant
Les nombreux romans sur la disparition d’un être cher paraissant chaque année constituent un genre en soi : le livre de deuil. Celui-ci n’est pas comme les autres… Ancien chanteur énervé chez Starshooter puis énervé en solo, Kent a plus d’une corde à sa lyre : dessinateur de BD, illustrateur, il est aussi, comme le prouve ce roman singulier, un bel écrivain juste et sensible à la plume très fine.
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine, 18 & 19 janvier 2019

Kent décrit très bien les affres de son personnage, celles du temps qui passe aussi. D’une écriture efficace, sensible à défaut d’être vraiment originale, le romancier sonde les coeurs et les corps sans perdre le rythme. Et compose un rebondissement final digne d’un coup de cymbales.
Delphine Peras, L’Express, 1er février 2019

Kent, l’artiste à facettes
Difficile de trouver artiste plus accompli que Kent. Entre chanson, bande dessinée et romans, l’homme déborde de créativité depuis quatre décennies. Il est rare de croiser le chemin d’un homme aussi épanoui.
Olivier Nuc, Le Figaro et vous, 03 février 2019

On dirait du Houellebecq mais, à la plume, c’est l’ancien chanteur du groupe Starshooter. Doucement mélancolique.
Frédérick Rapilly, Télé 7 Jours, 23 février au 1er mars 2019

Interview pour L’Express Styles par Delphine Peras, le 20 février 2019 :
Plutôt que de me construire une armure, devenir quelqu’un d’autre, j’ai préféré m’éloigner d’un pas.

Voilà plus de quatre décennies que Kent roule sa bosse en terres artistiques, donnant libre court à son besoin de création permanente. Symbole de la scène punk française dès 1977 avec Starshooter, auteur de bandes dessiées ayant collaboré à Métal Hurland, au touche-à-tout de talent s’ajoute un auteur de romans qui tire habilement son épingle du jeu dans la surproduction littéraire aujourd’hui.
David Desreumaux, Hexagone Magazine, Printemps 2019

Interview pour la revue Persona, par Frédéric Lemaitre, Printemps 2019 :
Voici
Peine Perdue, introspection fictive et salutaire d’un musicien que la vie dépasse et dont la mort de sa compagne réajuste les failles pour en  faire advenir une nouvelle pulsation.

L’ancien leader de Starshooter réussit à traiter un sujet de manière non conventionnelle, à surprendre le lecteur dès les premières pages et à maintenir son attention.
Laura Boisset, Sur la même longueur d’ondes, Printemps 2019

Ce récit au style dépouillé connaît néanmoins un épilogue surprenant. À 62 ans, Kent – artiste éclectique, Lyonnais auteur de chansons et de BD – publie là son huitième roman. Un texte joliment troussé, qui laisse un goût de mélancolie brumeuse.
Corine Chabaud, La Vie, 25 avril au 1er mai 2019

Ce livre mélancolique est un doux récit, nous plongeant dans le monde artistique, de strass et de paillettes. Kent est plus qu’un écrivain. Il est aussi auteur, compositeur, interprète et illustrateur. Polyvalent, il touche au cinéma et à la radio. Vous remarquerez donc au cours de votre lecture sa magnifique aisance littéaire et son imagination débordante.
Judith Lossmann, La Vie est Belle Magazine, 24 avril 2019 

PRESSE RÉGIONALE ET ÉTRANGÈRE

Kent retrouve sa plume avec le roman Peine Perdue
Le Progrès, 04 janvier 2019

Moment d’égarement
Kent, auteur de BD qui fut chanteur du groupe Starshooter, réalise ici un superbe retour à l’écriture avec cette histoire de déni d’amour dans un milieu musical qu’il connaît bien. Un beau roman qui nous rappelle aussi que le bonheur n’est pas une maladie honteuse. Même en 2019 !
L’Alsace, 05 janvier 2019

Si l’on est guère étonné de la description du milieu musical que Hervé Despesse, alias Kent, qui s’est fait connaître il y a 20 ans comme chanteur de Starshooter, connaît très bien, on attendait peut-être moins de lui une analyse aussi acérée des illusions perdues, mêmes si ses chansons, et particulièrement son 18ème album, le très beau La grande illusion le laissait augurer.
Marie-Anne Georges, La Libre Belgique, 07 janvier 2019

Kent : place au jeune !
L’ancien chanteur punk des Starshooter, passé depuis à la chanson française, sait tout faire : de la musique, de la BD mais aussi des romans. Son dernier parle d’amour, de musique bien sûr, mais aussi de maturité.
Portrait dans la Tribune de Lyon, Caroline Sicard, 10 au 16 janvier 2019

Quand Kent séduit, en écrivain…
C’est un beau récit de vie, bien tenu jusqu’au bout… Kent a écrit une histoire presque sans dialogues, qui donne à voir tous les ressentis de Vincent, musicien claviériste qui perd brusquement sa compagne, Karen, une artiste, vedette du dessin de rue. Le chanteur Kent, aussi auteur et dessinateur de bande dessinée, et puis écrivain, maîtrise avec douceur et fermeté l’introspection de Vincent.
Son portrait d’homme vaut la peine d’être lu.
Claude Maine, Ouest France, 14 janvier 2019

Chagrin dormeur
Cahin-caha entre bands et débandades, âmes-sœurs et faux-frères, série blême et roman noir aux envolées sardoniques, Peine perdue brosse en arrière-plan une eau-forte du merveilleux show bizness musical, cette fabrique de saveurs de saisons à l’avidité abyssale. Mais ne s’agit-il pas ici de décorum, davantage que de décor ? On serait bien bête de s’en tenir aux luths quand Kent montre le cœur et (d)écrit la mélancolie, le spleen. Non pas saisi de quelque lugubre pulsion houellebecquienne et nihiliste, mais pour expliquer à quel point la mort peut être brutale — et l’amour, immensément invisible à force d’être ostensible.
Vincent Raymond, Le Petit Bulletin, 16 janvier 2019

Kent, le chanteur de Starshooter, vient de livrer un magnifique livre sur l’amour et les sentiments.
Au fil des pages aussi passionnantes que bien écrites, le lecteur s’attache aisément au narrateur dans sa quête de renouveau. Un excellent roman pour bien débuter l’année.
Patrick Auffret, Le courrier de Mantes, 16 janvier 2019

Table rase
Ce thriller psychologique nous initie aussi bien à la psychologie masculine qu’aux backstages de l’univers musical.
Pourquoi c’est neuf en 2019 ? Parce que dans l’océan des romans feelgood, cette histoire de deuil sans émotions fait l’effet d’une douche froide tonifiante.
Paloma de Boismorel, Gaël, Février 2019

La ballade d’un cœur en déroute
Un suspense se crée, savamment entretenu par l’auteur. Et les dernières pages sont quasiment haletantes. Entre portrait d’une époque, d’un milieu (celui de la musique) et d’un homme à la dérive, Kent signe un roman attachant, à la petite musique entêtante.
Caïn Marchenoir, Lyon Capitale, Février 2019

Chagrin dormeur
Romancier à la sensibilité amère, Kent signe là un constat implacable : oui, on est impuissant face au temps qui défile, ces petits moments insaisissables où le corps se transforme et où le déchirement devient, sans prévenir, détachement. Kent signe aussi un roman joyeux mais désespéré
Serge Bressan, Le Quotidien du Luxembourg, 08 février 2019

Kent et le Diabolus in musica
À défaut d’un chagrin qui tarde, le désenchantement le gagne.Le compositeur n’est pas au bout de ses découvertes. Il découvre le Diabolus in musica, cet intervalle qui engendre une attente…
Une douce mélancolie enveloppe ce joli roman, invitation à se méfier de ses propres certitudes.
Frédérique Bréhaut, Le Maine Libre, Le Courrier de l’Ouest et Presse Océan, 08 février 2019

L’auteur dissèque admirablement cette vie manquée et ses frustrations : ce parcours psychanalytique prouve une fois encore le talent d’écriture de Kent.
Jean-Noël Leblanc, Le Journal du Centre, 16 février 2019

Kent, le survivant
La psyché de ce mâle quinqua, paumé et quelque peu blessé, réserve bien des surprises… Comme ce roman vif, entraînant, qui se dévore et que l’on laisse à regret…
Rémi Bonnet, Centre France, 24 février 2019

Kent nous emmène avec ce livre dans l’envers du décor. On découvre un monde, loin des paillettes, mais sans sombrer dans le glauque. L’exploration est subtile. Le roman est très rythmé avec un rebondissement final inattendu, car il ne s’agit pas du tout d’un texte d’analyse sur le deuil mais bien d’un roman à intrigues. À découvrir.
Entretien avec Maud Guillot pour le Mag2Lyon, Juin 2019

Je suis un débutant permanent (Kent) : Entretien avec Jean-Antoine Loiseau lors d’une rencontre à la médiathèque de Pontonx dans le cadre de la manifestation littéraire Rendez-vous initiée par la Médiathèque des Landes.

LIBRAIRIES

Si le temps perdu ne se rattrape guère, qu’en est-il de la peine ?
Le roman s’ouvre sur la mort accidentelle de Karen, la femme de Vincent. Il devrait être dévasté, ou au moins être envahi par un sentiment de tristesse, une forme de manque…or rien de tout cela : Vincent ne ressent rien. Et c’est effrayant. Tout en vaquant à une vie normale, il va tenter de comprendre ce néant et se repasser le film de sa vie avec Karen. Car il est à l’âge où l’on a été. Il a été compositeur, séducteur…musicien il l’est toujours, et il en vit. En interrogeant son rapport aux autres, à l’amitié, à son métier (la création, les tournées), à l’amour, au sexe, au vieillissement, Vincent va finir par se regarder en face. Un roman qui nous fait aimer la mélancolie, parfait remède au cynisme.
Maya Flandin, Librairie Vivement Dimanche à Lyon

On revient de tout, même de loin : le nouveau et magnifique roman de Kent, Peine perdue, est composé sur un mode éolien mezzavoce e nero, une tonalité rare et inédite chez lui où, au-delà de l’histoire, se profilent des interrogations, des doutes, des retours sur le passé et peut-être, une mélancolie inconnue et féconde, proposant ainsi de nouvelles perspectives à ceux qui connaissent déjà son travail musical et littéraire.
Érik Fitoussi, Librairie Passages à Lyon

Quand un musicien dessine les contours de l’absente… Une partition nerveuse et inquiète qui suit pas à pas le retour à la vie. Délice absolu !
Marie Hirigoyen, Librairie Hirigoyen à Bayonne

C’est fort , déroutant, et pourtant attachant.
Lydie Zannini, Librairie du Théâtre à Bourg en Bresse

Un très beau roman sensible et mélancolique qui nous parle aussi du cynisme de notre société. Merci
Pierre, Librairie la Parenthèse à Annonay

Un beau roman sur le temps qui passe
Philippe, FNAC Paris-Montparnasse

On the road again !
C’est sur un air de dépression lente que Kent raconte cette histoire à la fois introspective et quasi policière, avec un surprenant rebondissement final. Peine perdue, qui aurait aussi pu sans doute s’appeler Illusions perdues (mais le titre était déjà pris…), est en tout cas un roman séduisant et à l’écriture musicale (c’est bien le moins vu les parcours de son auteur et de son héros…), qui parle du sentiment amoureux, du monde du spectacle et de l’époque avec une forme dandie de désenchantement !
Coup de coeur de la Librairie Mille et une pages à Avranches

Installez-vous bien dans votre fauteuil car ce livre se lit d’une traite !
Et quelle langue ! Un style à découvrir absolument, sensible sans être mélo, on se laisse happer par le rythme et l’écriture imagée qui donnent toute la force à ce récit. Vincent réussira-t-il à dépasser son amertume ? Je vous laisse le découvrir !
Sandrine, Librairie Colibris

WEB 

Amour désamour
Une histoire d’amour d’un romantisme oublié, et c’est bien dommage, une réflexion sur le deuil, l’absence de l’autre, la solitude, le temps qui passe, la jeunesse qui fout le camp, l’amour et les amourettes, la fidélité, l’affection, la notoriété à peine ressentie, la gloire juste aperçue, les illusions qu’il faut enterrer… Une histoire écrite dans une langue et un style qui collent particulièrement bien à ce scénario, et, je tiens à le souligner, en évitant le plus possible le jargon"globish"qui a noyé sous son flot nauséeux, le monde de la musique et de l’art contemporain où évoluaient les deux héros.
Denis Billamboz, Benzine Magazine & CritiquesLibres, 31 décembre 2018

Kent romancier, c’est retrouver un héros qui fraye avec le monde de la musique. Forcément, c’est l’univers qu’il connait le mieux. Mais bizarrement le lecteur, toujours, trouve des points d’achoppements avec ses personnages. Parce que Kent, au fur et à mesure des années (c’est son sixième opus) nous parle, comme dans ses chansons, de sujets universels. Universel ne voulant pas dire bateau, attention… je vous entends ! On dirait Vincent ! Vincent qui nous ressemble si peu qu’il nous fait écho. Finalement. Même si l’on n’est pas compositeur même si l’on n’a jamais mis les pieds à New-York, on a – comme lui – une façon bien à nous de fuir nos vérités, d’éviter l’inéluctable danse macabre.
Fabienne Desseux, Le Blog du Doigt dans l’Oeil, 2 janvier 2019

Peine perdue : un accident pour renaître ?
Drapée d’une sensibilité amère, l’écriture lucide et imagée aiguise des analyses bien senties. Sur les relations à l’heure d’Internet, le monde de la musique et son cynisme assassin (où il faut manier" la langue de pute") et la méprise sur soi. Une remise à plat, un bilan de milieu de vie comme le joli pied de nez à la résignation cultivée. Mais sans illusions sur la modernité et son horizon du vide, à l’image de ces salles de concert standardisées des banlieues françaises, vagues entrepôts de bord de route.
M.Ellis, L’Espadon, 6 janvier 2019

Kent, d’une écriture effilée, a su trouver les mots justes pour décliner les différentes étapes du deuil, dans toute leur violence et leur complexité, à travers ce texte désabusé et lucide, aux accents rock’n’roll. Un roman sensible et élégant, à l’image de son auteur qui nous a tant bercés de ses mélodies et de ses mots tendres dans les années 80, dans la foulée de sa période dandy punk au sein du mythique groupe Starshooter. Généreux et sincère, Kent nous invite à"faire c’qu’on peut avec c’qu’on a"en trinquant"à nos amours"défuntes, en étant lui-même, ce qu’il a toujours été : juste quelqu’un de bien, qui nous apaise par sa voix et ses mots… Tout simplement…
Christine Le Garrec, A vos Marques Tapage, 10 janvier 2019

Peine perdue, un petit bijou psychologique signé Kent
Peine perdue est un roman qui montre l’usure du temps sur le cœur sur l’âme. Un roman sur la domination apparente, la dépossession de son moi. Vincent dans sa déroute que représente sa quête dans son passé trouve en Karen un parfait bouc émissaire et arrive à de fausses conclusions à l’encontre de cette dernière et des sentiments qu’il lui portait (ou plus). L’auteur progresse par petites touches, suit pas à pas le cheminement de Vincent dans son introspection intérieure, dans ses doutes, dans ses fausses pistes, ses conclusions.
Émile Cougut, Wukali, 12 janvier 2019

Peine perdue mais talent parfaitement intact ! 
Une ballade intérieure un peu désenchantée, mais qui a le mérite de n’être jamais nihiliste ni complètement désespérée – on n’est pas chez Houellebecq – sur l’usure du couple et la renaissance d’un être au cœur gelé.
Kent, qui a commencé au début des années  80 à écrire, un peu par hasard, sur proposition d’une jeune éditeur de polars, a eu bien fait de persévérer dans cette voie : avec Peine perdue, en cet hiver littéraire particulièrement froid, le romancier nous livre un très beau roman qui réchauffe le cœur par sa justesse et son humanité
Philippe Hugot, Baz’Art, 22 janvier 2019

Kent a de multiples talents. Il est très doué dans tout ce qu’il fait, tout ce qu’il touche est fait avec beaucoup de talent (…) C’est une belle histoire d’amour, très originale, qui évoque aussi le milieu de la musique aujourd’hui, avec une belle écriture : Kent a vraiment un beau style, une belle façon de raconter tout ça, C’est un très très beau roman.
Daniel de Tom Librairie, Au cœur des livres sur Station Millenium, 30 janvier 2019

Le musicien à la recherche de son âme
Avec la musique et la BD, l’écriture est la troisième corde à l’arc de Kent. Et il en fait un excellent usage dans ce roman sur les tourments d’un musicien qui vient de perdre sa femme. Beau, juste et fort.
Henri-Charles Dahlem, Ma collection de livres, 5 février 2019

Peine perdue : C’est l’histoire d’un mec…
Son personnage de Vincent pourrait être un lointain cousin de celui de Vernon Subutex de Virginie Despentes, un musicien vs un disquaire tous deux sur le déclin, tentant désespérément de remonter une pente à 90%, deux protagonistes d’une espèce de génération perdue en quête du passé, qui semble être leur seul salut.
C’est l’histoire d’un mec face à face d’un mec avec sa solitude et c’est musicalement bien d(écrit).
Valérie Morice, La Grande Parade, 6 février 2019

Un livre surprenant, entre musique, deuil et déni.
Kent réussit à traiter un sujet de manière non-conventionnel, à surprendre le lecteur dès les premières pages et à maintenir son attention jusqu’à la fin.
Laura Boisset, Soubresaut, 8 février 2019

Interview pour Baz’Art, avec Philippe Hugot, 10 mars 2019 :
J’apporte beaucoup de crédit au réalisme et au fait que l’auteur sache de quoi il parle, cela se voit tout de suite si celui ci connaît mal le milieu qu’il décrit, le côté artificiel te saute vite à la gorge… (…) Mon personnage principal est un musicien, et c’était assez logique qu’il le soit, pour d’évidentes raisons de réalisme et de crédibilité… Comme vous le dites,  je connais quand même pas mal le secteur depuis le temps et je pense l’avoir suffisamment bien observé pour en parler. (…) Cela étant dit, ce Vincent n’est pas du tout moi et pas seulement parce qu’il est claviériste et accompagnateur de concert, ce que je n’ai jamais été
(rires). Le regard  effectivement plutôt désabusé  que Vincent porte sur l’industrie musicale n’est pas le mien, je préfère que les choses soient claires, afin que le lecteur ne cherche pas à nous confondre (sourires)…

Un beau roman, touchant et sensible
Jake Vecchiet, La bibliothèque de Jake, 13 mars 2019

 

Vidéo de présentation pour la librairie Mollat

Sélection Babelio parmi les 26 livres les plus attendus de la rentrée d’hiver 2019